« Le président français Emmanuel Macron a exprimé sa profonde déception quant à l’absence des dirigeants azerbaïdjanais Ilham Aliev et turc Recep Tayyip Erdogan lors du sommet de la Communauté politique européenne à Grenade. Cependant, il a souligné que le temps n’était pas aux sanctions contre l’Azerbaïdjan et a appelé à continuer les discussions pour protéger au mieux l’Arménie.
Emmanuel Macron a également affirmé qu’il rappellerait Ilham Aliev pour maintenir la pression sur l’Azerbaïdjan. Parallèlement, un conseiller du président azerbaïdjanais a déclaré que le pays était prêt à des pourparlers avec l’Arménie sous la médiation de l’Union européenne. Malgré son absence au sommet européen en Espagne, l’Azerbaïdjan a affirmé sa volonté de participer à des réunions tripartites à Bruxelles avec l’Union européenne et l’Arménie.
Cette décision de ne pas participer au sommet a été justifiée par la politique de militarisation de la France dans le Caucase, l’attitude de l’Union européenne envers la région et l’absence de la Turquie. Cependant, le conseiller du président a insisté sur le fait que cela ne signifiait pas le refus de dialoguer avec l’Arménie.
Dans le même temps, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont accusés mutuellement de tirs près de la frontière, sans faire état de blessés. Les forces russes de maintien de la paix ont également démantelé trois postes d’observation sur la ligne de front.
Lors du sommet, Emmanuel Macron a également rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour discuter de la situation sécuritaire dans la région du Caucase. Zelensky a souligné l’importance de la stabilité dans la région et des relations amicales avec les nations voisines.
Il convient de rappeler que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont été engagés dans deux guerres, l’une lors de la dislocation de l’URSS et l’autre à l’automne 2020 pour le contrôle de l’enclave du Haut-Karabakh. Suite à ces conflits, l’Arménie craint une possible offensive de son voisin azerbaïdjanais, d’autant plus que le pays se sent abandonné par son allié russe.
En conclusion, il est clair que la situation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan reste tendue et nécessite des discussions continues pour parvenir à une résolution pacifique. La présence et l’implication des dirigeants azerbaïdjanais et turc sont essentielles pour une véritable avancée dans ce processus. Espérons que les futurs pourparlers, sous la médiation de l’Union européenne, pourront apporter des solutions durables et garantir la sécurité de l’Arménie. »