Dans le contexte politique tendu de la Tunisie, Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre, a récemment été placée sous mandat de dépôt. Cette arrestation survient après une garde à vue de 48 heures, au cours de laquelle elle aurait été accusée de trouble à l’ordre public. En effet, Abir Moussi s’était rendue au palais présidentiel afin de déposer des recours contre des décrets présidentiels qu’elle jugeait illégaux.
Les accusations portées contre Abir Moussi sont graves, puisqu’elles incluent la tentative de renversement du pouvoir et l’incitation au chaos. Cependant, selon ses avocats, elle aurait simplement filmé la remise de ses documents judiciaires au bureau d’ordre, en présence d’un huissier notaire. Un désaccord avec un fonctionnaire aurait finalement conduit à son arrestation.
Pour Abir Moussi, filmer en direct ses interventions ou plaintes judiciaires était devenu sa marque de fabrique en tant qu’opposante politique. Elle était connue pour son opposition farouche à l’islamisme et était considérée comme une figure polarisante par certains de ses adversaires politiques. Malgré cela, elle était l’une des rares opposantes à Kaïs Saïed à mobiliser encore dans la rue, avec le soutien de ses militants. Cependant, elle refusait de rejoindre les autres coalitions d’opposition, ce qui en faisait l’une des dernières figures de l’opposition encore en liberté.
Cette arrestation représente un coup dur pour Abir Moussi et ses partisans. Elle intervient dans un climat politique déjà tendu, avec de nombreux détenus politiques qui ont entamé une grève de la faim pour protester contre la prolongation de leur détention sans date de procès. Les familles de ces détenus ont lancé une journée de colère en signe de soutien.
Cette actualité soulève de nombreuses questions sur la situation des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Tunisie. Les opposants politiques font face à des restrictions de plus en plus importantes, avec des arrestations et des détentions prolongées sans procès. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette affaire et de continuer à se mobiliser en faveur de la liberté et de la démocratie en Tunisie.
En conclusion, l’arrestation d’Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, soulève des préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Tunisie. Cette actualité met en lumière les tensions politiques croissantes et les restrictions auxquelles font face les opposants au régime. Il est crucial de rester vigilant et d’oeuvrer pour le respect des principes démocratiques dans le pays.
Au moins on va connaitre la source des milliards versés depuis une source (qu’elle ignore) dans son compte