Titre : L’incertitude persiste quant aux élections législatives au Togo : L’opposition en demande plus
Introduction :
Au Togo, alors que la fin de la législature approche, aucune date n’a encore été fixée pour les élections législatives et régionales. Cette situation inquiète l’opposition qui réclame des discussions pour assurer une véritable alternance dans le pays. Dans cet article, nous reviendrons sur les inquiétudes de l’opposition togolaise et la réponse du gouvernement face à cette demande.
Le manque de calendrier électoral inquiète l’opposition :
L’absence d’un calendrier électoral précis préoccupe l’opposition togolaise. Lors d’une conférence de presse, Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice du regroupement de la Dynamique pour la majorité du peuple, a souligné l’importance d’organiser ces élections au plus tard d’ici la fin du mois de novembre. L’opposition avait déjà exprimé des inquiétudes concernant un recensement incomplet des électeurs en juin dernier. Aujourd’hui, elle demande des discussions plus approfondies sur les conditions nécessaires à une alternance politique au Togo.
La réponse du gouvernement togolais :
De son côté, le gouvernement togolais affirme qu’un cadre permanent pour le dialogue existe, mais qu’il n’a pas été sollicité officiellement par l’opposition. Toutefois, une source gouvernementale reconnaît qu’il sera difficile de respecter le calendrier initial pour organiser les élections d’ici la fin de l’année. Un décalage d’un mois ou de six semaines est envisageable selon cette même source.
Le parti majoritaire, Unir, se montre moins inquiet :
Le président du parti Unir, Atcholi Aklesso, semble moins préoccupé par l’absence d’un calendrier électoral précis. Il affirme que leurs textes prévoient la continuité des mandats à l’Assemblée nationale togolaise. Selon lui, il est inutile de fixer un calendrier si la Commission électorale (Céni) n’est pas prête à organiser les élections. Cependant, la Céni n’a pas répondu aux sollicitations pour fournir des informations sur sa préparation.
Conclusion :
La situation des élections législatives et régionales au Togo reste incertaine à trois mois de la fin de la législature. L’opposition réclame des discussions approfondies pour assurer une alternance politique dans le pays, tandis que le gouvernement souligne l’existence d’un cadre permanent pour le dialogue, sans avoir été sollicité officiellement. Cette situation laisse planer une incertitude quant au respect du calendrier initial et à l’organisation des élections dans les temps. Le Togo devra trouver une solution pour garantir des élections justes et transparentes dans l’intérêt de la démocratie et du peuple togolais.