Titre : Robert Fico chargé de former un nouveau gouvernement en Slovaquie : un revirement en matière de politique étrangère ?
Introduction :
Les résultats des élections législatives slovaques ont propulsé Robert Fico, leader du parti Smer-SD, à la tête des négociations pour former un nouveau gouvernement. Avec des opinions politiques prorusse et opposé à l’aide militaire à l’Ukraine, son accession au pouvoir soulève des questions sur les orientations de la politique étrangère de la Slovaquie. Cet article explore les réactions liées à sa nomination et les possibles implications sur l’échiquier international.
Un choix respectant les résultats démocratiques :
Malgré les préoccupations suscitées par les opinions de Robert Fico, la présidente de la Slovaquie, Zuzana Caputova, a souligné le devoir du chef de l’État de respecter le résultat des élections démocratiques. En charge de former un nouveau gouvernement, Robert Fico devra s’atteler à la construction d’une coalition pour obtenir une majorité au Parlement.
Des positions controversées sur la crise ukrainienne :
Pendant la campagne électorale, Robert Fico a exprimé son opposition à l’envoi d’une aide militaire à l’Ukraine et a plaidé en faveur de meilleures relations avec la Russie. Ses déclarations sur l’origine de la guerre en Ukraine et son soutien à des affirmations russes non prouvées ont suscité l’inquiétude, notamment chez les pays partenaires de l’Union européenne et de l’OTAN.
Des partenariats potentiels pour former une coalition :
Pour réussir à gouverner, Robert Fico devra s’allier à d’autres partis politiques. Le parti de gauche Hlas-SD, dirigé par Peter Pellegrini, ancien Premier ministre, est l’un des partenaires potentiels, tout comme le parti nationaliste SNS. Ces alliances pourraient avoir des implications sur la politique étrangère de la Slovaquie, la rapprochant peut-être de celle du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
Les réactions internationales :
Les réactions internationales face à la nomination de Robert Fico sont mixtes. Si le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, respecte le choix du peuple slovaque, il reste prudent quant à l’impact de cette nomination sur la position de la Slovaquie dans le conflit. En revanche, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a félicité Robert Fico et se dit impatient de collaborer avec lui.
Conclusion :
L’accession de Robert Fico à la tête des négociations pour former un nouveau gouvernement slovaque suscite des inquiétudes quant à l’orientation future de la politique étrangère du pays. Ses positions controversées sur l’Ukraine et son soutien à la Russie pourraient entraîner un changement significatif dans les relations internationales de la Slovaquie. Il reste à voir quelles alliances politiques se formeront et quelles décisions seront prises dans les mois à venir.