Le 1er octobre dernier, une rencontre importante s’est tenue à Oyo, au Congo-Brazzaville, entre le président de la transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et le chef de l’État congolais, Denis Sassou-Nguesso. Cette visite avait pour objectif de renforcer les relations entre les deux pays et de plaider pour la restauration du Gabon au sein des institutions sous-régionales.
Dans une ambiance chaleureuse et empreinte de respect, Brice Oligui Nguema a été reçu par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. Par la suite, il s’est rendu sur la tombe d’Édith Lucie Bongo, ancienne première dame du Gabon et fille du chef de l’État congolais, en compagnie de ses enfants. Ce geste symbolique témoigne de la volonté de réconciliation et d’apaisement entre les deux pays.
Lors de son entretien de deux heures avec Denis Sassou-Nguesso, Brice Oligui Nguema a exprimé ses motivations pour cette visite historique. Il souhaite consulter, discuter et échanger avec le président congolais, considéré comme un patriarche respecté, afin de transmettre au monde entier les raisons du coup d’État au Gabon et de mieux expliquer la situation actuelle. De plus, il cherche à apaiser les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et à rétablir la place du Gabon sur la scène internationale.
Cette visite a reçu un soutien enthousiaste de la part du ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui appelle non seulement les Gabonais, mais aussi les Congolais et les autres pays de l’Afrique centrale à soutenir Brice Oligui Nguema. Il le décrit comme un homme humble, authentique et sincère, prêt à agir avec son cœur pour le bien de son pays et de l’Afrique dans son ensemble.
Cette rencontre entre les présidents congolais et gabonais marque un tournant dans les relations entre les deux pays. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération et de solidarité, où les intérêts communs seront mis en avant. La restauration du Gabon au sein des institutions sous-régionales n’est qu’un premier pas vers une meilleure intégration de toute la région de l’Afrique centrale.
En conclusion, la visite du président de la transition gabonaise à Oyo, au Congo-Brazzaville, témoigne d’une volonté de renouveau et de rapprochement entre les deux pays. Elle permet de rétablir le dialogue, d’expliquer les motivations du coup d’État et de plaider pour un retour du Gabon sur la scène internationale. Espérons que cette rencontre marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de prospérité pour toute l’Afrique centrale.