« Campagne de vaccination contre le Covid-19 et les HPV en France : Protégeons notre santé et luttons contre les maladies »

Face à la reprise épidémique, le gouvernement français lance une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, qui débutera le lundi 2 octobre. Cette campagne vise en particulier les populations les plus à risque, telles que les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes fragiles souffrant de comorbidités, les femmes enceintes, les résidents des Ehpad et les personnes en contact avec des individus fragiles. Toutefois, toute personne souhaitant un rappel de vaccin pourra y prétendre gratuitement, à condition de respecter un délai de six mois après sa dernière injection ou infection au Covid-19.

Cette décision d’accélérer la campagne de rappel vaccinal est motivée par la circulation active du virus et le rebond de l’épidémie en France. Les vaccins à ARN messager, adaptés au variant XXB.1.5 (sous-variant d’Omicron) qui est actuellement prédominant, seront recommandés en première intention. Ces vaccins devraient offrir une meilleure protection contre les variantes actuellement circulantes, notamment le variant EG.5.1. Cependant, il est important de noter que de nouveaux sous-lignages du virus peuvent apparaître malgré l’efficacité des vaccins mis à jour.

Parallèlement à cette campagne de vaccination contre le Covid-19, une autre campagne de vaccination débute également ce lundi. Il s’agit de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), qui est élargie aux élèves de 5e dans les collèges. Initialement recommandé uniquement aux filles, ce vaccin est désormais proposé aux garçons afin de les protéger contre certains cancers liés aux HPV et potentiellement éliminer ces maladies.

Les HPV sont responsables de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers en France chaque année, principalement des cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de la sphère ORL, de l’anus et du pénis. Une récente étude publiée dans The Lancet a révélé que 31 % des hommes de plus de 15 ans sont infectés par les HPV à un moment donné, et qu’un homme sur cinq est porteur d’un HPV potentiellement cancérigène. Vacciner les garçons permet donc de les protéger directement contre ces cancers et verrues de la sphère ano-génitale.

En conclusion, ces deux campagnes de vaccination témoignent de l’importance de la santé publique et de la prévention des maladies infectieuses. La vaccination contre le Covid-19 vise à limiter la propagation du virus et à protéger les populations à risque, tandis que la vaccination contre les HPV vise à réduire l’incidence des cancers liés à ces virus. En se vaccinant, nous contribuons à la lutte contre ces maladies et à la protection de notre santé et de celle des autres.