Bientôt « il n’y aura plus un Arménien » au Haut-Karabakh, dénonce l’ambassadrice d’Arménie en France
L’évolution du conflit au Haut-Karabakh suscite de nombreuses inquiétudes quant à l’avenir de la population arménienne dans cette région. Les autorités de l’enclave ont récemment ordonné la dissolution de toutes les institutions de l’entité d’ici le 1er janvier, ce qui soulève de nombreuses questions sur le devenir de cette population.
Depuis dimanche, plus de 65 000 réfugiés ont déjà fui l’enclave, selon les autorités arméniennes. La situation sur le terrain est préoccupante, avec des combats qui font rage et des destructions massives. Dans ce contexte, l’ambassadrice d’Arménie en France, Hasmik Tolmajian, a vivement réagi, dénonçant la possible disparition de la présence arménienne au Haut-Karabakh.
Dans une interview accordée à France 24, l’ambassadrice a exprimé ses craintes quant à l’avenir de la population arménienne dans la région. Selon elle, la dissolution des institutions du Haut-Karabakh menace la préservation de l’identité et de la culture arméniennes. Elle dénonce également les violences dont sont victimes les civils arméniens, ainsi que les violations des droits de l’homme perpétrées par les forces azerbaïdjanaises dans la région.
La situation au Haut-Karabakh reste très complexe, avec des enjeux politiques, territoriaux et ethniques entremêlés. Le conflit opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour de cette enclave a des répercussions humanitaires et géopolitiques de grande ampleur.
Cet article met en évidence l’importance de la vigilance internationale pour préserver la vie et la sécurité des populations civiles, ainsi que l’importance de trouver une solution pacifique et durable au conflit.
Les réfugiés arméniens qui ont fui l’enclave sont confrontés à des défis majeurs, notamment en termes d’abri, de nourriture et de soins médicaux. La communauté internationale a un rôle crucial à jouer pour soutenir ces populations vulnérables et contribuer à la résolution du conflit.
En conclusion, cette situation au Haut-Karabakh est alarmante et nécessite une mobilisation internationale. Il est primordial de garantir la sécurité et la dignité des populations civiles, ainsi que de trouver une solution politique viable pour assurer la stabilité et la paix dans la région. L’enjeu est de préserver l’identité et la culture arméniennes au Haut-Karabakh, afin qu’il n’y ait pas « plus un Arménien » dans cette région.