Amélioration des conditions de vie et de sécurité au camp militaire Kokolo à Kinshasa
Au cœur de la ville de Kinshasa, le camp « Lieutenant-colonel Kokolo » abrite des militaires et leurs familles. Cependant, depuis plusieurs années, ce camp a connu des problèmes liés à l’occupation anarchique et à la sécurité. Conscient de cette situation, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont entrepris un projet d’identification et de recensement des occupants du camp, en collaboration avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
Ce projet pilote, supervisé par des experts de l’ANAT, a pour objectif de résoudre les défis auxquels le camp Kokolo est confronté. Il vise à améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles, ainsi qu’à renforcer la sécurité au sein du camp.
Les résultats de l’enquête ont révélé que de nombreuses personnes résidant au camp n’ont pas le droit d’y habiter. Ainsi, des mesures doivent être prises pour ne laisser que les militaires et leurs ayants droit au sein du camp Kokolo. Les familles des militaires et leurs dépendants sont les seuls légitimes à résider dans les camps militaires.
Le projet d’identification et de recensement des occupants du camp constitue une étape importante dans la réforme du secteur de la défense en République Démocratique du Congo. Il vise à documenter et à professionnaliser le processus d’occupation des camps militaires à travers le pays.
L’ANAT joue un rôle clé dans ce projet, en fournissant une supervision technique et financière. Elle collecte les informations nécessaires et les transmet au gouvernement, qui prendra les décisions appropriées pour régulariser l’occupation du camp.
Le commandant de la 14e région militaire, le Général major Stasin Kizimu, soutient la démarche visant à assainir le camp Kokolo. Il rappelle que seules les familles des militaires et leurs dépendants ont le droit de résider dans les camps militaires, conformément aux documents officiels délivrés par le gestionnaire foncier des FARDC.
Le chef des FARDC à Kinshasa lance un appel aux irréguliers, aux populations civiles et aux Kulunas qui ont été logés par des militaires. Il leur demande de quitter le camp le plus rapidement possible, car des mesures seront prises à leur encontre. L’objectif est de garantir que les camps militaires soient réservés aux militaires et à leurs dépendants légitimes, afin de renforcer la sécurité.
Le gouvernement, à travers cette démarche, souhaite que les militaires et leurs familles bénéficient de conditions de vie décentes. Le camp Kokolo, en tant que site pilote et stratégique au cœur de Kinshasa, est un exemple à suivre pour assainir les autres camps militaires à travers le pays.
En conclusion, le projet d’identification et de recensement des occupants du camp militaire Kokolo marque une avancée significative dans l’amélioration des conditions de vie et de sécurité des militaires en République Démocratique du Congo. En régularisant l’occupation des camps militaires et en ne laissant que les militaires et leurs dépendants y résider, le gouvernement vise à renforcer la sécurité et à offrir des conditions de vie décentes aux membres des forces armées congolaises.