« Le Niger réclame son dû : Orano doit rendre des comptes sur l’uranium »

Titre : « Le Niger exige une meilleure répartition des retombées de l’uranium : Orano doit répondre aux attentes du peuple nigérien »

Introduction :
Depuis l’annonce du retrait des troupes françaises et du rappel de l’ambassadeur de France au Niger, le débat sur la relation entre le pays africain et la multinationale française Orano (ex-Areva) s’intensifie. Le Mouvement des Nigériens 62 (M62) demande au gouvernement de retirer à Orano le permis d’exploitation du site d’Imouraren, un gisement d’uranium de grande valeur. Cette demande souligne la nécessité d’une meilleure répartition des retombées économiques liées à cette ressource.

Un permis d’exploitation contesté :
Le M62 estime que le permis d’exploitation accordé à Orano pour le site d’Imouraren est illégal, et demande donc son retrait. Ce mouvement de la société civile nigérienne estime que les bénéfices de l’exploitation de l’uranium ne profitent pas suffisamment au peuple nigérien. Cette revendication est soutenue par Almoustpha Alhacen, président d’une ONG environnementale à Arlit, qui plaide également pour une meilleure redistribution des richesses générées par l’uranium.

Une solution plus équilibrée :
Cependant, tous ne sont pas d’accord avec cette demande de retrait du permis. Barka Alhassane, membre d’un collectif d’organisations de la société civile de la région d’Agadez, préfère prôner un partenariat gagnant-gagnant et l’adoption d’une politique nationale pour les activités minières. Il estime que des discussions doivent être menées pour trouver un compromis qui bénéficie tant au peuple nigérien qu’à Orano.

Orano et le besoin de transparence :
La présence d’Orano au Niger remonte à plus de 50 ans, et la société détient le permis d’exploitation du gisement d’Imouraren depuis 2009. Alors que le projet avait été relancé suite à un accord avec le ministère des Mines en mai dernier, Orano préfère ne pas commenter ces dernières demandes de retrait du permis. Cependant, il est indéniable que la question de la répartition des retombées économiques de l’uranium au Niger nécessite une plus grande transparence et une meilleure valorisation des ressources pour le peuple nigérien.

Conclusion :
La demande insistante du Mouvement des Nigériens 62 de retirer le permis d’exploitation d’Orano pour le site d’Imouraren souligne l’importance d’une redistribution plus équitable des bénéfices de l’uranium au Niger. Alors que certains prônent un retrait pur et simple, d’autres préfèrent privilégier un partenariat équilibré et la mise en place d’une politique nationale pour les activités minières. Quelle que soit la solution retenue, il est crucial que le Niger puisse bénéficier pleinement des retombées de cette précieuse ressource et que les intérêts du peuple nigérien soient respectés.