Le bras de fer entre la France et la junte nigérienne est enfin terminé, après deux mois de tensions et de négociations. La France a finalement été contrainte de se retirer du pays, mettant ainsi un terme à sa stratégie militaire au Sahel. Cette décision a été annoncée par le président Emmanuel Macron, qui a également acté le départ de l’ambassadeur de France au Niger.
Ce retrait a été précédé de nombreuses pressions et intimidations exercées sur Sylvain Itté, l’ambassadeur français. Privé de son immunité diplomatique depuis le 29 août, il vivait reclus dans la résidence de France à Niamey, qui était quasiment bloquée. L’accès à Internet avait été coupé, les approvisionnements en nourriture étaient limités et des véhicules équipés de mitrailleuses avaient stationné devant l’ambassade.
Face à cette situation devenant insupportable, Emmanuel Macron a pris la décision de rappeler l’ambassadeur et de retirer les 1 500 soldats français présents au Niger d’ici la fin de l’année. Il s’agit donc d’un coup dur pour la stratégie militaire française dans la région, qui voit ici sa position affaiblie.
Malgré tout, la France reste déterminée à poursuivre ses efforts pour la libération de Mohamed Bazoum, président élu du Niger, qui est détenu avec sa famille depuis deux mois. La France, ainsi que d’autres pays et organisations tels que la Cédéao et les États-Unis, réclament sa libération et un retour à l’ordre constitutionnel.
Du côté de la junte, la décision de la France est perçue comme une étape vers la souveraineté du Niger. Les mouvements populaires M62 et MPCR se réjouissent également de cette décision, y voyant une victoire du peuple nigérien et une remise en question des relations diplomatiques avec la France.
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