Environ un millier de réfugiés qui ont fui le Haut-Karabakh ont trouvé refuge en Arménie, selon le gouvernement arménien. Cela survient après l’offensive de l’Azerbaïdjan dans la région, qui a abouti à sa victoire contre les forces séparatistes arméniennes. Alors que l’Azerbaïdjan consolide son contrôle sur l’enclave, l’Arménie a implicitement critiqué le manque de soutien de la Russie dans cette crise.
Les réfugiés du Haut-Karabakh ont commencé à entrer en Arménie dimanche 24 septembre, avec environ 1 050 personnes ayant déjà franchi la frontière. Les journalistes de Reuters ont été témoins de l’arrivée massive de réfugiés dans la ville de Goris, près de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a implicement critiqué la Russie pour son manque de soutien à l’Arménie suite à la victoire de l’Azerbaïdjan. Il a déclaré que les systèmes de sécurité extérieure dans lesquels l’Arménie est impliquée n’ont pas réussi à protéger ses intérêts et sa sécurité. Cette déclaration fait allusion à la relation de longue date entre l’Arménie et la Russie, héritée de l’époque de l’URSS.
La crise au Haut-Karabakh continue d’avoir un impact international important, avec la rencontre prévue entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev. De plus, une réunion est également prévue en Espagne le 5 octobre entre Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, avec la participation de dirigeants européens tels que le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.
La situation humanitaire au Haut-Karabakh reste préoccupante, avec une population locale en proie à l’angoisse et à la pénurie de ressources. La capitale, Stepanakert, est privée d’électricité, de carburant, de nourriture et de médicaments en raison de l’encerclement par les forces azerbaïdjanaises. Un convoi d’aide du Comité international de la Croix-Rouge est toutefois entré dans la région samedi pour apporter une assistance aux habitants.
Cette nouvelle vague de réfugiés fuyant le Haut-Karabakh souligne les conséquences dévastatrices de la récente offensive de l’Azerbaïdjan dans la région. Il est temps que la communauté internationale agisse pour mettre fin à ce conflit et protéger les droits et la sécurité de tous ceux qui sont touchés.