L’Assemblée générale des Nations Unies est un événement majeur de la scène internationale, réunissant chaque année les dirigeants et les diplomates du monde entier. Cependant, cette année, le Niger ne fait pas partie des orateurs prévus lors de la dernière journée de l’Assemblée. Cette omission a suscité des réactions et des accusations de la part du régime militaire au pouvoir au Niger.
La situation a commencé lorsque le nouvel ministre des Affaires étrangères du gouvernement putschiste a été empêché d’accéder à l’enceinte des Nations Unies. Le régime militaire a qualifié cette action d’«agissement perfide» de la part du secrétaire général de l’ONU. Selon eux, Antonio Guterres agit en collusion avec la France et certains chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cependant, l’ONU se défend en expliquant qu’elle suit les règles strictes établies en cas de coup d’État. Selon ces règles, elle ne reconnaît la légitimité d’un gouvernement que sur avis du Conseil de sécurité. Dans le cas du Niger, le Conseil a indiqué que le gouvernement de Bazoum était le seul légitime. Par conséquent, l’ONU a désactivé le badge de l’ambassadeur du Niger et n’a pas accordé d’accréditation au ministre de la Santé du régime militaire.
La junte au pouvoir au Niger critique également le rôle de la France et de certains pays de la CEDEAO dans cette affaire. Cependant, l’ONU se contente de suivre les procédures établies et d’agir en conformité avec sa charte et le droit international.
Cette situation soulève des questions sur le rôle de l’ONU en cas de coup d’État et sur la capacité des gouvernements putschistes à être représentés au sein de l’Assemblée générale. Il est important de respecter les principes et les règles établis par l’ONU afin de garantir la stabilité et la légitimité des gouvernements.