Titre : Les manifestations en Arménie mettent sous pression le Premier ministre Nikol Pachinian
Introduction :
Depuis la capitulation des sécessionnistes du Haut-Karabakh face à l’offensive azerbaïdjanaise, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian fait face à une vague de colère et de contestation. Accusé par l’opposition d’avoir abandonné l’Artsakh en refusant d’envoyer des troupes pour soutenir les séparatistes, Pachinian est confronté à des manifestations à Erevan, la capitale du pays. Cet article explorera la situation tendue en Arménie et les défis auxquels le Premier ministre fait face.
Les manifestations à Erevan :
Depuis deux jours, des manifestants se rassemblent devant le siège du gouvernement à Erevan pour exiger la démission de Nikol Pachinian. Leur colère s’est intensifiée après l’offensive azerbaïdjanaise et la capitulation des sécessionnistes du Haut-Karabakh. Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre, avec des tentatives d’assaut contre le bâtiment gouvernemental.
La pression sur Nikol Pachinian :
Les manifestations et les appels à la démission mettent Nikol Pachinian sous une pression politique accrue. Cette situation est d’autant plus critique pour lui, car ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la contestation. En 2020, après la défaite dans le Haut-Karabakh face à l’Azerbaïdjan, une partie de la population l’a qualifié de traître et lui a reproché d’avoir accepté la perte de territoires sous contrôle arménien.
L’opposition sans alternative :
Malgré les critiques à l’encontre de Pachinian, l’opposition n’a pas véritablement de programme alternatif à proposer. Depuis la fin de la guerre en 2020, son unique revendication est le changement de pouvoir. Les appels à destituer le Premier ministre et à créer un comité national pour diriger le mouvement restent vagues et ne proposent pas de solutions concrètes aux problèmes actuels de l’Arménie.
L’incertitude politique :
La popularité de Nikol Pachinian a considérablement diminué au cours des dernières années, mais l’opposition n’est pas en mesure de proposer une alternative crédible. Les Arméniens se retrouvent partagés entre la tristesse, le déni et l’impuissance, tandis que la désinformation et les manipulations en provenance de Russie exacerbent la situation. Les législatives anticipées prévues en juin 2021 pourraient apporter de l’incertitude politique dans le pays.
Conclusion :
Les manifestations en Arménie mettent sous pression le Premier ministre Nikol Pachinian, qui est accusé d’avoir abandonné l’Artsakh face à l’offensive azerbaïdjanaise. Malgré les appels à la démission, l’opposition n’a pas de réel programme alternatif à proposer. L’Arménie est confrontée à une situation politique et diplomatique délicate, où l’incertitude règne. Il reste à voir quelle sera l’issue de cette crise et comment le pays parviendra à se relever de ces événements traumatiques.