Le retrait des forces de l’Atmis en Somalie suscite des inquiétudes quant à la sécurité du pays. Le gouvernement somalien a récemment demandé à l’Atmis de suspendre temporairement son retrait, afin de permettre aux forces nationales de consolider leur victoire contre les terroristes shebabs. Cette requête a été formulée en raison des préoccupations concernant la sécurité des populations réfugiées situées à proximité des bases opérationnelles avancées de l’Union africaine.
En effet, la présidence somalienne reconnaît que l’armée nationale n’est pas encore en mesure de contrôler pleinement son territoire. Malgré les progrès réalisés, notamment avec la libération de certaines villes, les forces somaliennes ont dû reculer à plusieurs reprises face à des revers récents. Cela souligne la nécessité d’une planification globale pour assurer la protection des populations et empêcher les shebabs de reprendre du terrain.
L’Atmis avait entamé son retrait en début d’année, laissant ainsi la responsabilité de la sécurité à l’armée somalienne. Cependant, le gouvernement somalien estime qu’il est encore trop tôt pour un retrait complet, car les forces nationales ont besoin de temps pour se renforcer et consolider les gains réalisés.
La phase 2 du retrait de l’Atmis, lancée récemment, prévoit le départ de 3 000 soldats d’ici la fin de l’année. Cependant, cela soulève des interrogations quant à la capacité des forces somaliennes à assurer la sécurité dans les zones les plus isolées, où se trouvent certaines bases de l’Atmis.
La communauté internationale doit maintenant prendre en compte cette demande du gouvernement somalien et évaluer la situation de manière approfondie. La sécurité des populations civiles doit rester une priorité absolue, tout en permettant aux forces somaliennes de renforcer leurs capacités opérationnelles.
Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre le retrait progressif des forces de l’Atmis et le renforcement des capacités de l’armée somalienne. Une coordination et une planification efficaces entre toutes les parties concernées sont nécessaires pour assurer une transition en douceur et éviter toute vacance de pouvoir qui pourrait être exploitée par les shebabs.
En conclusion, il est essentiel de prendre en considération les préoccupations du gouvernement somalien concernant le retrait des forces de l’Atmis en Somalie. Une approche coordonnée, qui tient compte de la sécurité des populations civiles et du renforcement des capacités des forces somaliennes, est nécessaire pour assurer une transition en douceur vers une prise de contrôle et une stabilisation durable du pays.