L’article met en lumière la situation actuelle de l’équipe féminine espagnole de football, marquée par un conflit entre les joueuses et la Fédération. Suite à l’affaire Rubiales, où le président de la Fédération espagnole de football a embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso, les joueuses ont décidé de se mettre en grève et de boycotter les convocations de l’équipe nationale.
Malgré cela, la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé a décidé d’appeler quinze des vingt-trois championnes du monde espagnoles pour les prochains matches de la Ligue des nations. Cependant, les joueuses ont réaffirmé leur volonté de ne pas être convoquées, arguant que la Fédération n’était pas en mesure d’exiger leur présence.
Dans un communiqué, les joueuses ont déclaré que leurs revendications, exprimées dans un précédent communiqué publié vendredi dernier, « restent pleinement en vigueur ». Elles estiment que les conditions ne sont pas réunies pour qu’elles rejouent en équipe nationale et demandent une refonte totale des instances du football espagnol.
La réaction des joueuses face à la convocation de Montse Tomé a été unanime. Jenni Hermoso, joueur emblématique de l’équipe, s’est interrogée sur la raison de sa non-convocation, soulignant que les personnes qui sollicitent leur confiance publient aujourd’hui une liste de joueuses qui ont demandé à ne pas être convoquées. Elle accuse la Fédération de diviser et de manipuler les joueuses pour les intimider et les menacer de sanctions.
Les joueuses affirment également que leur convocation n’a pas été réalisée dans les temps et les formes impartis par les règlements de la FIFA, ce qui empêche la Fédération d’exiger leur présence. Elles réfléchissent également aux conséquences légales auxquelles elles s’exposent.
La situation reste donc tendue entre les joueuses et la Fédération, et il est encore incertain si les championnes du monde espagnoles porteront l’étoile sur leur maillot lors des prochains matches. La confrontation entre les joueuses et les instances du football espagnol soulève des questions sur le respect et l’égalité dans le sport, et met en lumière les luttes des femmes pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, l’article met en avant le conflit entre les joueuses de l’équipe féminine espagnole de football et la Fédération, suite à l’affaire Rubiales. Les joueuses ont refusé d’être convoquées malgré l’appel de la nouvelle sélectionneuse, affirmant que les conditions ne sont pas réunies et demandant une refonte totale des instances du football espagnol. La situation reste tendue et il est encore incertain si les joueuses porteront l’étoile sur leur maillot lors des prochains matches.