« Gabon : Nouvelle arrestation d’un ancien ministre impliqué dans un scandale de corruption forestière »

Les interpellations se poursuivent au Gabon après le coup d’État qui a renversé le pouvoir d’Ali Bongo. Cette fois-ci, c’est l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Lee White, qui a été arrêté par les militaires. Cette information a été confirmée par une source judiciaire et le Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (Synapef).

Lee White, qui était très proche de l’ancien président Ali Bongo, devra répondre des accusations de complicité de bradage des forêts. Selon le Synapef, il aurait accordé deux permis d’exploitation forestière d’une superficie bien supérieure au plafond fixé par le Code forestier gabonais. En effet, le ministre aurait attribué un permis sur une superficie de 57 000 hectares et un autre de 97 000 hectares, alors que le plafond autorisé est de 50 000 hectares. De plus, il serait également poursuivi pour détournement de fonds.

L’interpellation de Lee White s’inscrit dans le cadre d’une série d’arrestations d’anciens ministres du gouvernement d’Ali Bongo depuis le coup d’État. Vincent de Paul Massassa, l’ancien ministre du Pétrole, ainsi que Léon Armel Bounda Balonzi, ancien ministre des Travaux publics, ont également été présentés au parquet pour répondre de diverses accusations.

Ces arrestations témoignent de la volonté des nouvelles autorités de faire toute la lumière sur d’éventuelles malversations qui auraient eu lieu pendant le règne d’Ali Bongo. Elles illustrent également la volonté de combattre la corruption et de restaurer l’État de droit dans le pays.

Il est important de noter que ces informations sont encore provisoires et qu’une enquête approfondie doit être menée pour déterminer la culpabilité des personnes interpellées. La présomption d’innocence doit être respectée en attendant les conclusions de cette enquête.

Cette situation fait écho à d’autres cas de poursuites judiciaires et d’interpellations d’anciens dirigeants dans différents pays, qui témoignent d’une volonté croissante de rendre des comptes et de lutter contre la corruption à tous les niveaux. Cette tendance est soutenue par les citoyens qui exigent plus de transparence et d’intégrité de la part de leurs gouvernements.

L’issue de cette affaire permettra d’évaluer les actions entreprises par les nouvelles autorités pour restaurer la confiance des Gabonais dans leur gouvernement et leur système judiciaire. Les attentes sont élevées et il est essentiel que ces mesures soient prises avec rigueur et impartialité pour garantir la justice et promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

En conclusion, les interpellations d’anciens ministres du pouvoir d’Ali Bongo se poursuivent au Gabon. Lee White, ancien ministre des Eaux et Forêts, a été arrêté et doit répondre des accusations de complicité de bradage des forêts et de détournement de fonds. Cette série d’arrestations témoigne de la volonté des nouvelles autorités de lutter contre la corruption et de rétablir l’État de droit dans le pays. La suite des événements permettra de juger de l’efficacité de ces mesures dans la restauration de la confiance des Gabonais dans leur gouvernement.