Ousmane Sonko, l’opposant sénégalais emprisonné depuis le 31 juillet, a été transféré à l’hôpital le 6 août dernier. En grève de la faim depuis sa détention, Sonko est dans un état de santé critique, selon son parti politique, le Pastef.
L’hospitalisation d’Ousmane Sonko a eu lieu à l’hôpital principal de Dakar, sur recommandation du médecin de la prison de Sebikotane où il est incarcéré. Son état de santé s’étant détérioré, il a été placé sous surveillance médicale.
Malgré son hospitalisation, Ousmane Sonko a affirmé à ses avocats qu’il n’entendait pas mettre fin à sa grève de la faim. Il a toutefois appelé les autres détenus politiques à cesser cette forme de résistance. Certains prisonniers ont suivi son appel et ont également entamé une grève de la faim, entraînant leur hospitalisation.
Cette situation alarmante soulève des questions sur les conditions de détention et la santé des prisonniers au Sénégal. La grève de la faim d’Ousmane Sonko met en évidence les tensions politiques et sociales qui règnent dans le pays. Les opposants politiques sont confrontés à des difficultés croissantes et les autorités doivent prendre des mesures pour garantir leur sécurité et leur bien-être.
Il est important de suivre de près l’évolution de la situation et d’apporter un soutien aux personnes en détention politique au Sénégal. La liberté d’expression et les droits des opposants politiques doivent être respectés et protégés, afin de favoriser un dialogue constructif et démocratique dans le pays.
En conclusion, la santé d’Ousmane Sonko est préoccupante et soulève des inquiétudes quant aux conditions de détention au Sénégal. Il est essentiel que les autorités agissent rapidement pour garantir la sécurité et la santé des prisonniers politiques, ainsi que pour promouvoir un environnement politique propice à un dialogue ouvert et inclusif.