Titre : Libération urgente du journaliste Stanis Bujakera : Mobilisation générale pour défendre la liberté de presse en République démocratique du Congo
Introduction :
Le sort du journaliste congolais Stanis Bujakera a suscité une vive préoccupation parmi les organisations de défense des droits de l’homme et les mouvements de journalistes en République démocratique du Congo (RDC). Alors qu’il a été arrêté dans des conditions contestables et placé en détention, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer sa libération immédiate et inconditionnelle. Le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC) fait partie de ces organisations mobilisées pour défendre la liberté de presse et mettre fin aux atteintes à la profession journalistique.
Harcèlement judiciaire et conditions de détention précaires :
Selon le RAJEC, Stanis Bujakera a été arrêté dans des conditions qui violent les lois du pays. Ses bourreaux semblent déterminés à le maintenir en prison, en dépit de toutes les violations des droits légaux et déontologiques. En effet, le journaliste est détenu dans des conditions carcérales précaires et dégradantes, et il a récemment été transféré au parquet de la Gombe, dans le but apparent de le faire incarcérer à la prison de Makala.
Une chasse aux sorcières contre les journalistes :
Le RAJEC dénonce cette affaire comme une illustration tragique de la chasse aux sorcières lancée contre les journalistes en RDC. Alors que le pays traverse une période historique, où la presse indépendante et les journalistes professionnels devraient jouer un rôle essentiel, ces derniers continuent de subir un harcèlement constant et une marginalisation croissante. Les rédactions sont contraintes de fermer, tandis que la liberté de la presse est constamment menacée.
La protection de la source journalistique :
Le RAJEC rappelle que le journaliste ne doit en aucun cas divulguer sa source, et exige que Stanis Bujakera soit libéré sans condition pour avoir respecté les principes déontologiques et légaux de la profession. La contrainte à révéler ses sources constitue une violation flagrante de la liberté de la presse et met en danger la sécurité des journalistes et de leurs informateurs.
Mobilisation pour la libération de Stanis Bujakera :
Face à cette situation inacceptable, le RAJEC lance un appel à la solidarité généralisée et prévoit d’organiser des manifestations d’envergure si le journaliste n’est pas libéré dans les 72 heures. Cette mobilisation vise à sensibiliser l’opinion publique à la gravité de la situation et à mettre une pression accrue sur les autorités pour assurer la libération de Stanis Bujakera.
Conclusion :
La détention du journaliste Stanis Bujakera en République démocratique du Congo est un exemple inquiétant des atteintes à la liberté de presse dans le pays. Le RAJEC et de nombreuses autres organisations se mobilisent pour faire valoir les principes fondamentaux de la profession journalistique et exiger la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste. La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie, et il est crucial de défendre les droits des journalistes à informer et à protéger leurs sources. La situation de Stanis Bujakera doit servir d’appel urgent à l’action pour garantir un environnement sûr et propice à la pratique du journalisme en RDC.