Le génocide congolais : un triste rappel de l’histoire
Le 2 août, la République démocratique du Congo a commémoré la journée du génocide congolais, une initiative de la plateforme d’actions de jeunes Congolais (CAYP) visant à reconnaître le génocide économique orchestré par les puissances étrangères dans le pays. Cet événement tragique a été marqué par les propos de Martin Fayulu, opposant politique et président du parti ECiDé, qui a critiqué vivement le Président Félix Tshisekedi.
Dans un communiqué partagé sur les réseaux sociaux, Martin Fayulu a dénoncé les massacres qui continuent de se perpétrer dans les provinces du Kivu et de l’Ituri pendant que le gouvernement organise les jeux de la francophonie à Kinshasa. Il a souligné que ces crimes étaient commis sur des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, et même des nouveau-nés, simplement parce qu’ils sont Congolais et qu’ils habitent des terres riches en minerais stratégiques.
L’opposant a également pointé du doigt le régime de Paul Kagame et son implication dans les opérations militaires dans le Grand Kivu, soutenant ainsi les terroristes du M23. Il a qualifié ce génocide contre le peuple congolais de plus grand drame humain qu’a connu l’Afrique noire après la traite négrière et la colonisation.
Le génocide congolais a débuté le 2 août 1998 avec l’attaque de la ville de Goma par la rébellion Banyamulenge, soutenue par le Rwanda et l’Ouganda. Ce conflit, considéré comme le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale, a entraîné des millions de morts et de victimes de violences.
Martin Fayulu va plus loin en affirmant que ces massacres doivent être qualifiés de « génocide intentionnel », citant les propos de Paul Kagame qui justifie cette guerre d’extermination en disant « une partie du Rwanda a été donnée au Congo ». Il dénonce également l’indifférence coupable de la communauté internationale face à ces atrocités.
Ce triste rappel de l’histoire met en lumière l’importance de prendre des mesures pour mettre fin à ces violences et pour garantir la sécurité et le respect des droits de l’homme en République démocratique du Congo. Il est essentiel que la communauté internationale prenne ses responsabilités et apporte un soutien efficace pour mettre fin à ce génocide. Le peuple congolais mérite paix, justice et dignité.