Le tribunal suprême électoral du Guatemala a récemment levé temporairement la disqualification du parti Semilla, auquel appartient le président élu Bernardo Arévalo. Cette décision fait suite à une demande de suspension émise par un juge, une mesure qui avait suscité des critiques de la part des États-Unis et de l’Union européenne.
Bernardo Arévalo avait dénoncé l’existence d’un projet de « coup d’État » visant à l’empêcher de prendre le pouvoir en janvier prochain, après sa victoire lors des élections d’août dernier. Son parti, Semilla, est engagé dans la lutte contre la corruption, un problème majeur au Guatemala.
La suspension de Semilla ne devrait pas avoir d’impact direct sur la présidence d’Arévalo, mais elle pourrait entraver les activités du parti, notamment le financement et le recrutement de nouveaux membres. De plus, cela limite l’action des 23 députés nouvellement élus au Congrès.
Néanmoins, cette décision du tribunal suprême électoral est logique, car il serait imprudent de mettre en péril la validité des organisations politiques en pleine période électorale. Cette suspension prend effet jusqu’au 31 octobre, soit la fin du processus électoral en cours.
La croisade contre Semilla a été initiée par le procureur Rafael Curruchiche, suite aux résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Arévalo s’est fait connaître pour sa lutte contre la corruption, dans un pays classé parmi les 30 plus corrompus au monde selon Transparency International.
Malgré les obstacles rencontrés, Bernardo Arévalo devrait prendre ses fonctions présidentielles le 14 janvier prochain, avec l’espoir de mettre en place des réformes anti-corruption et de revitaliser la démocratie guatémaltèque.
En conclusion, la levée temporaire de la disqualification du parti Semilla est un soulagement pour Bernardo Arévalo et ses partisans. Cela permet au processus électoral de se poursuivre de manière équitable et offre la perspective d’un gouvernement engagé dans la lutte contre la corruption.