L’arrestation du journaliste Stanis Bujakera à l’aéroport de Kinshasa suscite l’inquiétude et l’indignation. Correspondant du magazine Jeune Afrique, Reuters et directeur de publication adjoint du média congolais ACTUALITE.CD, Bujakera a été interpellé alors qu’il tentait de prendre son vol pour Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
Cette arrestation s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes quant à la liberté d’expression en République démocratique du Congo, à quelques mois des élections générales. La coalition LAMUKA, une plateforme de l’opposition, ainsi que des députés nationaux et des organisations de défense des droits humains dénoncent cette entrave à la liberté de la presse et demandent la libération immédiate de Bujakera.
Le cas de Bujakera n’est malheureusement pas isolé. De nombreux journalistes et professionnels des médias congolais font face à des pressions, des intimidations et des arrestations injustifiées dans leur travail d’informer la population. Les autorités doivent comprendre que le journalisme n’est pas un crime et que la liberté d’expression est un pilier essentiel de toute démocratie.
Il est important de souligner que les médias jouent un rôle crucial dans la société en informant, en éclairant et en faisant entendre différentes voix. Priver les journalistes de leur liberté de travailler équivaut à priver la population de son droit à l’information.
Cette arrestation souligne une fois de plus l’importance de protéger et de soutenir la liberté de la presse en République démocratique du Congo et dans le monde entier. Il est crucial que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et sans crainte de représailles.
En conclusion, l’arrestation du journaliste Stanis Bujakera est une atteinte à la liberté de la presse qui doit être condamnée. Les autorités congolaises doivent libérer immédiatement Bujakera et garantir un environnement propice à la liberté d’expression et au travail des médias. La société civile et la communauté internationale doivent rester vigilantes et demander des comptes pour que de tels actes ne se reproduisent pas à l’avenir.