Bienvenue sur le blog de Fatshimétrie ! Aujourd’hui, nous abordons une actualité brûlante : l’état déplorable de la route nationale Numéro 1 entre Mbuji-Mayi et Mukamba, longue de 95 kilomètres.
Selon les usagers qui empruntent cette route, il est devenu extrêmement difficile de circuler en raison de son délabrement avancé. Les véhicules, les motocyclistes et même les piétons rencontrent de nombreux obstacles tout au long du trajet.
Le tronçon situé entre le rond-point Kalala wa Nkata, au centre-ville de Mbuji-Mayi, et une vingtaine de kilomètres est encore praticable. Cependant, la situation empire à partir du pont Lubi, à l’entrée de la cité de Kena Kuna, chef-lieu du territoire de Kabeya Kamwanga.
Les témoignages des usagers sont unanimes quant à la détérioration de la route. Le chauffeur Gerard Bidimu, qui vient de parcourir cette route, relate son calvaire : « La route Mukamba est mauvaise. Même si vous connaissez conduire le vélo, même les piétons ne peuvent pas bien marcher. Il y a des têtes des ravins, de banc de sable. Pour rouler, il faut qu’on vous pousse de temps en temps. Vous imaginez même de transporter le véhicule sur la tête. Bref, c’est une très mauvaise route ».
Face à cette situation préoccupante, les motocyclistes ont décidé de voyager en équipe pour s’entraider. Fabien Ilunga Kalala, l’un d’entre eux, lance un appel au gouvernement pour accélérer les travaux de construction et de modernisation de la route. Il affirme : « Nous demandons à notre gouvernement de penser à cette route. De faire en sorte qu’on augmente le nombre des ouvriers pour accélérer le travail ».
Il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures rapides pour résoudre ce problème. Les travaux d’entretien réalisés l’année dernière par l’Office des routes n’ont tenu que quelques mois. Faute d’entretien régulier, la route se détériore chaque jour, mettant en péril la sécurité des usagers.
La modernisation des infrastructures routières est un enjeu crucial pour le développement du pays. Il est impératif de garantir la sécurité et la fluidité des déplacements, tant pour les transports en commun que pour les véhicules privés.
En conclusion, la route nationale Numéro 1 entre Mbuji-Mayi et Mukamba est dans un état déplorable, ce qui rend la circulation difficile et dangereuse pour les usagers. Il est urgent que le gouvernement accélère les travaux de construction et de modernisation de cette route afin de garantir la sécurité et la mobilité des citoyens. Espérons que des mesures concrètes seront prises pour remédier à cette situation préoccupante.