« Référendum constitutionnel en République centrafricaine : une menace pour la démocratie en question »

Le référendum constitutionnel en République centrafricaine : une inquiétude grandissante

L’Autorité nationale des élections (ANE) de la République centrafricaine s’apprête à annoncer les résultats du référendum du 30 juillet sur le projet de nouvelle Constitution. Ce projet permettrait au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat. Cependant, l’opposition dénonce le manque de réaction de la communauté internationale et craint une menace pour la démocratie dans le pays.

Depuis l’annonce de la tenue du scrutin le 30 mai dernier, les diplomaties occidentales ont adopté une position prudente vis-à-vis de cette situation délicate. Alors qu’il semblait y avoir un rapprochement entre la République centrafricaine et les pays occidentaux ces derniers mois, notamment dans la tentative américaine de dissuader le soutien russe, la neutralité des ambassadeurs a été remarquée. Cependant, l’opposition déplore ce silence international et y voit une forme d’abandon de la démocratie.

Certains diplomates parlent d’une approche pragmatique, basée sur le choix du « moins pire ». En effet, ils estiment que face à la menace de l’influence russe en République centrafricaine, il est préférable de laisser passer ce référendum en espérant un possible changement de la situation avec les Russes. Cette position n’est pas du goût des opposants du président Touadéra, qui considèrent qu’elle renforce la dictature en place et met en danger les principes démocratiques du pays.

Il est important de souligner que la publication de résultats non crédibles pourrait entraîner des condamnations de la part de la communauté internationale. Cette situation pourrait alors fragiliser davantage le pays et susciter une plus grande inquiétude quant à l’avenir de la démocratie en République centrafricaine.

Il est primordial que la communauté internationale continue de suivre de près l’évolution de la situation en République centrafricaine et qu’elle fasse entendre sa voix afin d’assurer le respect des principes démocratiques et la protection des droits de l’homme dans le pays. La démocratie et la stabilité de la République centrafricaine doivent être des priorités pour que le pays puisse progresser et se développer dans un climat de paix et de liberté.