Les conséquences des sanctions internationales commencent à se faire ressentir au Niger, plus d’une semaine après le coup d’État. La population nigérienne fait face à des difficultés croissantes, notamment en ce qui concerne l’accès aux denrées alimentaires de base.
En raison du blocus sur les exportations et les importations imposé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et d’autres partenaires internationaux, les prix des produits alimentaires augmentent et certains produits deviennent même inaccessibles. Les habitants témoignent de l’augmentation des prix du riz, des pâtes et d’autres féculents, rendant difficile l’achat de ces produits de première nécessité. Dans certaines régions, les étales des marchés sont vides, car les produits importés du Nigeria et du Bénin ne sont plus disponibles.
Les conséquences économiques des sanctions ne se limitent pas à l’approvisionnement alimentaire. La Banque mondiale a cessé ses versements au Niger, ce qui représente un manque à gagner considérable pour le pays. De nombreux pays européens ont également suspendu leurs programmes d’aide au développement. Cette suspension de l’aide internationale met en péril l’économie nigérienne, qui dépend fortement de ces financements. Les aides extérieures représentent un quart des dépenses publiques du pays.
Cette situation préoccupante souligne la nécessité de trouver des solutions pour atténuer l’impact des sanctions sur la population nigérienne. Il est essentiel de mettre en place des mesures d’urgence pour assurer l’approvisionnement alimentaire et soutenir l’économie du pays.
En conclusion, les sanctions internationales au Niger ont des conséquences directes sur la population, qui lutte pour accéder aux denrées alimentaires de base et subit une hausse des prix. La suspension de l’aide internationale aggrave encore davantage la situation économique du pays. Il est crucial d’agir rapidement pour atténuer ces effets et soutenir la population nigérienne dans cette période difficile.