Le conflit entre les communautés Lengola et Mbole dans les territoires d’Opala et d’Ubundu continue de faire des ravages. Outre les conséquences humaines, ce conflit a également des répercussions sur les activités scolaires de la région. Alors que la rentrée scolaire a eu lieu il y a quelques semaines, de nombreux enfants n’ont pas pu retourner à l’école en raison du conflit qui sévit dans la région.
À Kisangani, plus de 5 000 déplacés, dont plus de 300 élèves, sont enregistrés, fuyant les violences dans les territoires d’Opala et d’Ubundu. Face à cette situation, les autorités locales se mobilisent pour trouver des solutions afin que ces enfants puissent étudier. La commune de Kisangani met à disposition un bâtiment équipé de trois salles de classe pour accueillir les élèves déplacés. Des enseignants sont également sollicités pour apporter leur soutien et assurer les cours.
Cependant, les parents déplacés restent inquiets quant à l’avenir éducatif de leurs enfants. Ils demandent aux autorités de tout mettre en œuvre pour garantir leur droit à l’éducation. Les villages des communautés Lengola et Mbole ont été ciblés par les assaillants, entraînant la destruction des écoles et l’insécurité persistante. Les parents craignent que leurs enfants ne puissent pas retourner dans leurs villages d’origine en raison de la présence des agresseurs dans les zones forestières avoisinantes.
Non seulement ces enfants ont été privés de leur droit à l’éducation, mais de nombreux élèves ont également perdu leurs parents lors des affrontements, rendant leur situation encore plus précaire. Face à cette situation alarmante, les parents déplacés lancent un appel pressant aux autorités pour rétablir la sécurité et la paix dans la région.
Ce conflit entre les communautés Lengola et Mbole a débuté suite à la signature d’un contrat d’occupation provisoire d’une concession de 4 000 hectares entre le gouvernement provincial de la Tshopo et une entreprise dans les villages Losilo et Batiamutengo. Depuis, les attaques et les violences se sont intensifiées, entraînant le déplacement massif de la population et la destruction des infrastructures.
Malgré les efforts déployés par les autorités provinciales pour instaurer la paix, la situation reste tendue à Opala et Ubundu. L’initiative de paix mise en place n’a pas encore permis de régler définitivement le conflit. Il est essentiel de continuer à œuvrer pour rétablir la sécurité et la stabilité dans la région afin de permettre aux enfants déplacés de reprendre leur éducation et de préserver leur avenir.
En conclusion, le conflit entre les communautés Lengola et Mbole a des conséquences dévastatrices sur les activités scolaires dans les territoires d’Opala et d’Ubundu. Des milliers d’enfants déplacés ne peuvent pas accéder à l’éducation en raison de l’insécurité persistante et de la destruction des écoles. Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour garantir le droit à l’éducation de ces enfants et travailler pour rétablir la paix et la stabilité dans la région.