L’actualité du jour nous amène à Goma, une ville de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Hier, les habitants ont été témoins d’une matinée cauchemardesque lorsque des membres d’une secte mystico-religieuse appelée « Wazalendo » ont pris d’assaut les rues de la ville pour une marche non autorisée. Ces adeptes réclamaient le départ de la Monusco, de la Force régionale de l’EAC et de tous les occidentaux avec leurs ONGs.
Face à cette situation, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour faire respecter la loi et rétablir l’ordre public. Malheureusement, cette intervention a entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts, avec un policier lapidé à mort, plusieurs blessés parmi les forces armées et six morts du côté des adeptes de la secte.
Cette manifestation et ses conséquences tragiques font écho à une tendance plus large, celle de certains groupes cherchant à semer le chaos dans le pays. Selon les analystes, ces actes violentes visent à créer des troubles afin de perturber le processus électoral en cours et de pousser le pouvoir à la faute. Dans le passé, des scénarios similaires ont été tentés, avec des manifestations, des marches ou encore l’instrumentalisation de milices, dans le but d’obtenir un dialogue politique et de reporter les élections.
Cependant, malgré ces tentatives, le pouvoir en place a su faire face aux défis sécuritaires et maintenir le cap démocratique. Les responsables de ces actes cherchent à perturber le processus électoral en cours, mais leur argumentation semble vide, car le retrait de la Monusco et de la force régionale de l’EAC est déjà acquis. Il est donc nécessaire de comprendre ces manifestations comme une instrumentalisation d’organisations civiles ou de mouvements citoyens, qui se sont déjà révélés être des acteurs politiques déguisés.
Cette réalité s’inscrit dans un contexte plus large de tensions et de contestations en République démocratique du Congo. Les enjeux politiques, la quête de pouvoir et les intérêts géopolitiques peuvent conduire à des actions violentes et à des manipulations, augmentant ainsi les risques pour la stabilité du pays.
Face à cette situation, il est essentiel de rester vigilant et de soutenir le processus démocratique en cours en République démocratique du Congo. Les élections libres, transparentes et équitables sont un aspect crucial pour assurer l’avenir du pays et permettre à ses citoyens de choisir leurs dirigeants de manière légitime et démocratique.