Titre : La répression meurtrière à Goma : un crime d’État qui ne doit pas rester impuni
Introduction :
La répression violente de la manifestation anti-Monusco organisée par la secte mystico-religieuse « la Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations (FNJMN) Agano La Uwezo Wa Neno « Wazalendo » le 30 août à Goma a suscité l’indignation du député national Claudel Lubaya. Dans une déclaration publique, il soulève des questions importantes sur les responsabilités et la manipulation des faits par les autorités politico-judiciaires. Nous allons analyser les déclarations de Claudel Lubaya et les enjeux de cette répression meurtrière qualifiée de crime d’État.
Corps de l’article :
Claudel Lubaya, député national de Kananga, soulève plusieurs interrogations concernant la répression de la manifestation à Goma. Il demande qui, dans la chaîne de commandement, a donné l’ordre de tuer les manifestants. Selon lui, l’armée est un corps organisé et discipliné, et les militaires n’agissent pas de leur propre initiative. Il insiste sur la nécessité de désigner les véritables responsables de ces actes violents et de qualifier cette répression comme un crime d’État.
Lubaya dénonce également la manipulation des faits par les autorités politiques et judiciaires. Il souligne que les chiffres officiels qui rapportent seulement 7 victimes minimisent la réalité de la tragédie et relèvent d’une banalisation des faits. Il déplore le ramassage des dépouilles mortelles et le simulacre de procès contre les survivants, au lieu de poursuivre les véritables coupables. Cela soulève des questions sur la transparence et l’intégrité de la justice militaire.
Cette répression meurtrière, qualifiée de crime d’État par Lubaya, a été perpétrée par des militaires portant la tenue officielle des gardes républicaines. Cela soulève des inquiétudes sur les violations des droits de l’homme et le respect de l’État de droit en République démocratique du Congo.
Conclusion :
La répression violente de la manifestation à Goma suscite de nombreuses interrogations et soulève des préoccupations quant à l’impunité et à la manipulation des faits. Le député Claudel Lubaya appelle à l’identification des responsables et à la qualification de cette répression comme un crime d’État. Il est essentiel que la justice militaire mène une enquête approfondie et que les coupables soient traduits en justice.
Les tragiques événements de Goma rappellent l’importance de défendre les droits de l’homme et l’État de droit en République démocratique du Congo. Ce drame doit servir de catalyseur pour des réformes visant à garantir la sécurité et les libertés fondamentales des citoyens congolais. Il est temps de mettre fin à l’impunité et de promouvoir une véritable justice pour les victimes de cette répression meurtrière.