Le 4 septembre 2023, la rencontre entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir Poutine à Sotchi a suscité de vives attentes quant à une annonce « très importante » concernant l’exportation des céréales. Les deux chefs d’État ont discuté de la relance de l’accord céréalier entre la Turquie et la Russie, soulevant ainsi des questions quant à l’avenir du commerce des céréales.
Cette rencontre revêt une importance particulière dans un contexte où la Russie est l’un des principaux exportateurs mondiaux de céréales, notamment de blé. La Turquie, quant à elle, est un grand importateur de céréales, en particulier de blé, pour répondre à ses besoins alimentaires croissants. La reprise de l’accord céréalier entre les deux pays pourrait donc jouer un rôle significatif dans l’équilibre de l’approvisionnement en céréales sur le marché mondial.
Les demandes de la Russie pour relancer l’accord restent pour le moment non divulguées, mais il est probable qu’elles portent sur des aspects économiques et commerciaux mutuellement avantageux. La Turquie, de son côté, cherche à garantir un approvisionnement stable en céréales pour répondre à la demande croissante de sa population. Les deux pays ont donc un intérêt commun à conclure un accord favorable.
Cette potentielle relance de l’accord céréalier entre la Turquie et la Russie revêt également une dimension géopolitique. En effet, ces deux pays ont des relations complexes avec d’autres acteurs de la scène internationale, notamment avec l’Union européenne et les États-Unis. La conclusion de cet accord renforcerait donc leur position en termes de stabilité économique et de partenariat stratégique.
Il est intéressant de souligner que cette rencontre entre Erdogan et Poutine intervient dans un contexte international marqué par des tensions, comme la guerre en Ukraine et les enjeux sécuritaires auxquels font face les pays de la région. La coopération économique entre la Turquie et la Russie pourrait contribuer à apaiser ces tensions et à renforcer la stabilité régionale.
La relance de l’accord céréalier entre la Turquie et la Russie suscite donc de grands espoirs quant à l’avenir du commerce des céréales et de la coopération économique entre les deux pays. Cette annonce « très importante » faite par Erdogan et Poutine ouvre la voie à de nouvelles opportunités de développement et renforce les perspectives d’une relation économique solide et mutuellement bénéfique.
Il reste désormais à suivre les prochains développements de cet accord et à voir comment il pourrait impacter le marché mondial des céréales, ainsi que les relations entre la Turquie, la Russie et les autres acteurs internationaux.