Portrait de Cédric Nankin : Le rugby fauteuil, une passion sans limite
A seulement 25 ans, Cédric Nankin est déjà co-capitaine de l’équipe de France de rugby fauteuil. Surnommé « la machine », ce jeune athlète talentueux se prépare avec détermination pour les Jeux paralympiques de Paris. Plongée au cœur de son entraînement avec le club Cap Saaa, pour découvrir un sport où l’esprit de l’ovalie règne en maître.
Cédric Nankin est connu pour être un défenseur acharné, capable de réaliser des blocages impressionnants. Ses adversaires le redoutent autant que ses coéquipiers le admirent. Un coéquipier, Ryadh Sallem, témoigne : « Faut éviter d’être trop près de lui parce que quand il vous met la grille dans la roue, pour s’en sortir, c’est assez compliqué. Même les plus grands joueurs au monde le redoutent. Quand ils voient Cédric, ils se disent : ‘Attention, s’il est sur moi’… Et il ne s’arrête pas ».
Mais au-delà de sa force physique et de ses performances sur le terrain, ce qui séduit Cédric dans cette discipline, c’est la solidarité qui s’y dégage. Malgré l’intensité de la compétition, les joueurs ne sont pas seulement des adversaires, ce sont des guerriers qui s’affrontent. Et en dehors du terrain, il règne une ambiance de camaraderie et d’entraide : « J’ai trouvé la mentalité trop cool, et c’est pour ça que j’ai accroché assez rapidement », confie Cédric.
Double champion d’Europe avec l’équipe de France, Cédric Nankin ne cache pas ses ambitions pour les Jeux paralympiques de Paris en 2024. Il espère que les stades seront pleins, que le public viendra les soutenir et les encourager. Participer à des Jeux paralympiques à domicile est une expérience unique, une opportunité qu’il compte bien saisir. Son objectif ultime : tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin de la compétition.
Mais Cédric ne se contente pas d’être un athlète de haut niveau. Avec son coéquipier Ryadh Sallem, il souhaite également changer les mentalités autour du handicap en France. Par leur engagement et leurs performances, ils espèrent inspirer les autres et montrer que le handicap n’est pas une limitation, mais un défi à relever avec courage et détermination.
En attendant les Jeux paralympiques, Cédric Nankin se prépare pour la Coupe internationale qui se déroulera à Paris en octobre. Avec son sens de l’humour bien présent, il avoue même avoir ajouté un petit handicap supplémentaire lors d’un entraînement, en ajoutant 4,2 kg à son fauteuil, car il jugeait que l’équipe adverse n’était pas assez compétitive.
Cédric Nankin incarne la force, la résilience et l’esprit d’équipe du rugby fauteuil. Sa passion pour ce sport ne connaît aucune limite et il est prêt à tout donner pour atteindre ses objectifs. Suivons avec enthousiasme sa préparation et soutenons-le lors des prochaines compétitions, car il est le symbole d’une détermination sans faille qui inspire tous ceux qui croisent son chemin.