« Justice enfin rendue : les responsables de l’attaque tragique à Goma comparaissent devant la cour militaire »

Suite à l’attaque tragique qui s’est déroulée le 30 août dernier au Quartier Katindo à Goma, de nouvelles avancées judiciaires ont été réalisées dans le cadre de cette affaire. La Cour Militaire du Nord-Kivu a ouvert une audience publique au Palais de Justice Militaire au Camp Katindo à Goma, dans le but de juger les responsables de cette attaque meurtrière.

Parmi les accusés figurent six individus, dont des officiers haut gradés de l’unité de la Garde Républicaine. Parmi eux, le Colonel Kalamba Mikombe Mike et le Lieutenant-colonel Des Bawili Mbolitini Donatien font partie des principaux responsables mis en cause. Les soldats Kabamba Kauila Idriss, Mwati Musembua, Mbaya Mbaya Fabrice et Amita Bangala Daniel sont également accusés d’avoir participé à ces actes de violence. Tous les accusés sont actuellement en détention et comparaissent devant la cour pour répondre de charges graves, notamment le crime contre l’humanité par meurtre.

Parallèlement à ces développements judiciaires, des mesures ont été prises au niveau des autorités militaires. Le Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, a été rappelé à Kinshasa pour « consultation », conformément au communiqué de la Commission interministérielle du 4 septembre. De plus, deux officiers supérieurs de la Police Nationale Congolaise, Bongo Wifema José et Luna Kimanga Martin, ont été suspendus et rappelés, bien que leur implication exacte dans les événements reste encore incertaine.

Face à cette tragédie, le mouvement « Ensemble pour la République » exprime sa profonde tristesse et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes. Il appelle l’État Congolais à assumer ses responsabilités et à garantir que justice soit rendue pour les victimes de cette attaque. Le mouvement met en garde contre le risque que ce massacre soit considéré comme un crime d’État, voire un crime contre l’humanité, et demande que les mesures nécessaires soient prises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

En outre, « Ensemble pour la République » souligne le silence de la Représentation nationale et critique l’attitude du Président de la République, qu’il accuse d’inaction. Le mouvement dénonce également un climat de terreur prévalant à l’approche des élections, qu’il associe au régime de Félix TSHISEKEDI. Il appelle la population à soutenir les familles des victimes et à résister à la peur, afin de faire entendre leur voix et de mettre fin à ce cycle de violence.

En conclusion, les poursuites judiciaires en cours et les mesures prises par les autorités témoignent de la volonté de l’État Congolais de faire la lumière sur cette attaque et de punir les responsables. Cependant, il est essentiel que la population et la communauté internationale restent vigilantes pour s’assurer que justice soit véritablement rendue et que de tels actes horribles ne se reproduisent plus. La stabilité et la sécurité de la région sont en jeu, et il est impératif que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour garantir un avenir plus pacifique pour la République Démocratique du Congo.