L’article examiné soulève des préoccupations quant à l’efficacité de la force de l’Easten African Community (EAC) et remet en question la nécessité de prolonger son mandat. Selon Jules Vahikehya, secrétaire général de l’Action des Volontaires pour la Relève Patriotique, l’EAC n’aurait pas atteint les objectifs fixés et aurait échoué dans sa mission.
L’auteur met en avant le cas de Rutshuru et Masisi, qui seraient encore sous le contrôle des rebelles du M23 malgré la présence de l’EAC depuis deux ans. Il souligne l’absence d’écoles, de routes fréquentées et le retard dans l’enrôlement des candidats pour les élections. Selon lui, cela témoignerait de l’échec de l’EAC.
Jules Vahikehya exprime son mécontentement face à la possibilité de prolonger le mandat de l’EAC. Il estime que cela serait insultant, car l’organisation n’aurait pas réussi à accomplir ce qu’elle aurait dû faire. Il ne voit pas non plus d’utilité à remplacer l’EAC par la force de la Communauté de l’Afrique Australe (SADC), considérant cela comme un simple changement d’acteurs.
L’auteur préconise plutôt le renforcement des forces loyalistes de la RDC pour lutter contre les rebelles du M23. Il souligne également l’importance de voter la loi sur les réservistes et la formation militaire obligatoire pour les jeunes étudiants, une idée déjà évoquée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Cet article met en lumière les doutes et critiques concernant l’efficacité de la force de l’EAC et soulève des questions sur la pertinence de prolonger son mandat. Il met en avant la situation dans les zones contrôlées par les rebelles du M23 et propose des alternatives pour résoudre le conflit. Cependant, il serait intéressant d’avoir davantage d’informations sur les activités réelles de l’EAC et d’autres avis pour avoir une perspective plus équilibrée.