La défense d’Édouard Mwangachuchu, prévenu dans une affaire de mouvement insurrectionnel, trahison et détention illégale d’armes de guerre, a plaidé mardi en faveur de l’acquittement de son client. Selon le collectif des avocats de Mwangachuchu, le ministère public n’a pas réussi à prouver les accusations portées contre l’élu, affirmant qu’il est simplement utilisé comme un bouc émissaire pour les problèmes de sécurité dans l’Est de la RDC.
Le procès, entamé en mars dernier, devrait prendre fin d’ici le début du mois de septembre. En plus d’Édouard Mwangachuchu, le commissaire principal Robert Mushamalirwa, coaccusé dans cette affaire, fera entendre sa défense ce vendredi devant la Haute Cour militaire.
Les charges qui pèsent sur les deux prévenus sont sérieuses, avec la découverte de caches d’armes dans la concession minière de la Société minière de Bisunzu, appartenant à Mwangachuchu, ainsi que des effets militaires trouvés dans sa résidence à Kinshasa, selon le ministère public.
Cependant, la défense continue de clamer l’innocence de Mwangachuchu et remet en question les preuves présentées par l’accusation. Les avocats soutiennent que leur client est victime d’un complot destiné à lui faire porter la responsabilité des crises sécuritaires dans l’est du pays.
Il reste à voir quelle sera la décision finale de la Haute Cour militaire dans cette affaire controversée. En attendant, les avocats d’Édouard Mwangachuchu continueront de plaider en faveur de l’innocence de leur client et de demander son acquittement pur et simple.
Une affaire qui soulève des interrogations quant à la vérité des accusations portées contre Mwangachuchu et qui met en lumière l’importance d’un système judiciaire équitable et impartial.