Les jeunes finalistes des options pédagogie générale et sociale dans les écoles du Nord-Kivu 1, en République démocratique du Congo, se trouvent confrontés à une problématique récurrente. Depuis quatre ans, aucun élève de ces sections n’a réussi à décrocher son diplôme lors de l’Examen d’Etat. Une situation qui préoccupe fortement Jean-Paul Lumbulumbu, député provincial du Nord-Kivu.
Dans plusieurs établissements de la sous-division Nord-Kivu 1, les résultats de l’Examen d’Etat affichent invariablement la mention « néant » pour les options pédagogie générale et sociale. Cette situation alarmante soulève des interrogations quant à la qualité de l’enseignement dispensé et à la préparation des élèves dans ces écoles, notamment dans la ville de Goma.
Pour Jean-Paul Lumbulumbu, cette problématique ne peut pas laisser les autorités nationales indifférentes. Il rappelle que parmi les élèves finalistes se trouvent de nombreux enfants déplacés et orphelins de guerre, pour qui la réussite à l’Examen d’Etat revêt une importance capitale. Le député demande donc au ministère de tutelle d’autoriser la reprise de la correction de l’Examen d’Etat, en particulier pour les sections pédagogie générale et sociale.
Une autre dimension de cette problématique concerne le choix des élèves finalistes de se rendre dans le territoire de Masisi pour passer leur Examen d’Etat. Cette décision soulève des questions quant à d’éventuelles différences de programme et de préparation entre les écoles de Masisi et celles de Goma. Il est donc essentiel d’analyser ces disparités et de prendre les mesures nécessaires pour garantir l’équité des conditions d’examen pour tous les élèves.
Il est primordial de remédier à cette situation afin de permettre aux élèves finalistes des options pédagogie générale et sociale de décrocher leur diplôme et de poursuivre leurs études ou d’accéder à des opportunités professionnelles. Une éducation de qualité joue un rôle fondamental dans le développement de la société et il est de notre devoir de garantir à tous les jeunes une égalité des chances dans leur parcours éducatif.
L’avenir de ces élèves est entre nos mains, et il est urgent d’agir pour leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage et de réussite.