Les leaders de l’opposition congolaise ont récemment réagi à la décision de l’Hôtel de ville, qui n’a pas autorisé la tenue d’un meeting populaire à la place Sainte Thérèse de N’djili le 17 juin, arguant que le site était déjà réservé pour un autre événement. Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga, et Moïse Katumbi (représenté par le secrétaire général de son parti, Dieudonné Bolengetenge) ont qualifié cette décision de fallacieuse et ont accusé le pouvoir en place de museler la population et de réduire la liberté d’expression et de mouvement.
Augustin Matata Ponyo a pris la parole pour exprimer sa consternation face à cette décision, affirmant que si le pouvoir était réellement démocratique, il ne se serait pas opposé à un événement pacifique tel que ce meeting. Pour lui, le pouvoir en place est incapable de répondre aux préoccupations de la population congolaise et a peur de l’opposition et de sa capacité à mobiliser les Congolais.
Les leaders de l’opposition ont également appelé la population à ne pas se rendre au meeting prévu le 17 juin, pour éviter toute confrontation inutile. Ils ont fixé une nouvelle date pour ce meeting, le 24 juin prochain, et exhortent la population congolaise à se mobiliser massivement pour faire entendre sa voix et protester contre un pouvoir qu’ils considèrent dictatorial.
La situation politique en RDC reste tendue, et l’opposition est déterminée à faire entendre ses revendications pacifiquement. Les articles publiés sur notre blog couvrent tous les aspects de la vie politique, sociale et économique du pays, permettant aux lecteurs de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels fait face la RDC.