La Première Dame de la République Démocratique du Congo, Denise NYAKERU TSHISEKEDI, a rencontré la Représentante Spéciale des Nations Unies chargée de la violence sexuelle dans les conflits et Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Pramila PATTEN, en mission officielle en RDC. Selon les rapports reçus des experts sur le terrain, la situation préoccupante des déplacés internes provoquée par l’activisme meurtrier de l’armée rwandaise avec leur supplétif du M23 exacerbe les violences basées sur le genre chez les femmes et les jeunes filles dans les camps des déplacés. Ces derniers sont sujets aux VBG dans un environnement où la promiscuité, le manque d’éclairage et l’insécurité autour des centres collectifs et des sites d’hébergement offrent un lieu fertile à ces actes.
Pramila PATTEN et Denise NYAKERU TSHISEKEDI ont examiné la situation des enfants issus du viol, ainsi que le phénomène d’exploitation sexuelle des filles qui prend de l’ampleur à l’Est du pays. La Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies a proposé à la Première Dame de la RDC de faire du cadre de prévention des violences sexuelles lancé l’année dernière un projet pilote. Les deux personnalités ont également discuté de l’urgence du renforcement des mesures de protection des civiles, notamment des victimes de VBG, et l’application des arrêtés ordonnant la fermeture des Maisons de tolérance dans la ville de Goma.
La Première Dame, connue pour son engagement en faveur des victimes de VBG, s’est montrée très réceptive aux propositions. Elle a promis de plaider auprès des décideurs pour une action coordonnée de tous les acteurs locaux d’agir de manière coordonnée sous le leadership du gouvernement. Pramila PATTEN a pour sa part encouragé la Première Dame pour les efforts qu’elle déploie dans la lutte contre les violences sexuelles en RDC.
En somme, les discussions entre la Première Dame Denise NYAKERU TSHISEKEDI et la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies Pramila PATTEN sur la situation des femmes et des jeunes filles dans les camps des déplacés ont porté sur des mesures urgentes pour prévenir les violences sexuelles basées sur le genre. Les deux personnalités ont exprimé leur détermination à renforcer la protection des victimes de VBG et à influencer positivement la dynamique des acteurs concernés.