Tension à Mambelenga et la situation de guerre qui perdure dans certaines régions de la République démocratique du Congo sont des faits qui n’ont plus rien de nouveau. Malheureusement, ces derniers jours, la commune d’Irumu a de nouveau été le théâtre de violences. Mercredi 14 juin, les villages de Mambelenga, Pikamaibo et Mayalibo ont été attaqués par des présumés rebelles des forces démocratiques et alliés (ADF). Selon le communiqué de l’ONG Convention pour le respect des Droits Humains antenne d’Irumu, 13 personnes ont été tuées lors de ces attaques et plusieurs personnes sont portées disparues.
Cette situation dramatique est malheureusement connue des autorités congolaises et de la communauté internationale depuis de longues années. En effet, depuis plus de deux décennies, l’Est de la République démocratique du Congo est plongé dans une guerre impliquant les groupes armés locaux et étrangers. Principalement dans la Province de l’Ituri, les Forces Démocratiques et Alliées (ADF) ont multiplié les attaques ces derniers mois. Ainsi, la population de ces régions vit dans une insécurité permanente.
Face à cette crise, la société civile et les organisations de défense des droits humains ne cessent de sonner l’alerte. Les incursions des groupes armés se multiplient et la situation humanitaire est préoccupante. L’ONG convention pour le respect des droits humains a ainsi appelé les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à lancer des opérations offensives pour chasser les groupes armés de la région.
La lutte contre l’insécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo est devenue un enjeu majeur pour le gouvernement. Les attentes de la population sont fortes, mais les conditions de sécurité rendent la situation difficile. Malgré les efforts de la communauté internationale et des autorités locales, les groupes armés continuent de semer la désolation dans ces régions. Il est urgent d’agir pour mettre fin à la violence et permettre à la population de vivre en paix.