La sous-traitance dans le secteur privé en RDC est l’un des sujets d’actualité les plus discutés ces derniers temps. Elle est souvent utilisée comme une occasion pour les entreprises africaines de développer leur expertise et de renforcer leur partenariat avec les entreprises principales. De plus, la sous-traitance est un excellent moyen pour les Congolais de détenir des actions réelles dans les entreprises sous-traitantes et de participer ainsi à la croissance de la classe moyenne congolaise.
L’honorable Miguel Kashal Katemb, le directeur général de l’autorité de régulation de sous-traitance dans le secteur privé en RDC est arrivé récemment dans la ville de Lubumbashi pour assurer le contrôle de toutes les entreprises principales. Cette mesure est destinée à faire respecter la Loi portant règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé ainsi que les différentes mesures d’application qui l’accompagnent.
Dans une interview accordée à la presse, l’honorable a souligné l’importance de faire valoir l’expertise congolaise dans le domaine de la sous-traitance, de cultiver le partenariat entre les entreprises principales et les sous-traitants, et d’expliquer la vision ambitieuse du chef de l’Etat pour l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise.
Le contrôle des entreprises dans la ville province de Kinshasa a déjà été lancé dans d’autres secteurs tels que les télécommunications, les entreprises brassicoles et les transports. La prochaine étape sera d’assainir le milieu du secteur minier, pour lequel les entreprises concernées sont invitées à se préparer.
L’honorable a conclu en demandant aux sociétés sous-traitantes de continuer à faire confiance au président de la République qui, selon lui, se démène jour et nuit pour développer l’économie congolaise.
Il est intéressant de noter que l’autorité de régulation de sous-traitance dans le secteur privé en RDC organise un grand dîner d’affaires pour discuter avec les entrepreneurs des défis de la sous-traitance en RDC.
En somme, ce contrôle de la sous-traitance dans le secteur privé en RDC n’est que le début des mesures visant à encourager l’émergence de la classe moyenne congolaise.