« Accusé de recrutement de sujets rwandais, un commissaire congolais retenu en détention depuis plus d’un an »

La justice congolaise a comparu le commissaire supérieur principal Van Kasongo Ngoy ce vendredi 16 juin. Celui-ci devait s’expliquer sur son implication présumée dans l’accusation de recrutement de sujets rwandais par la police pour le compte de la mine SMB. Cependant, lors de l’audience, Van Kasongo a déclaré que ces accusations n’avaient jamais été prouvées et qu’il ne comprenait pas pourquoi il était retenu à Kinshasa depuis plus d’un an. Une situation qui met en lumière les dysfonctionnements de la justice congolaise.

Cette longue période de rétention et d’absence de procès prouve le manque de transparence et d’efficacité dans les procédures judiciaires congolaises. Cette situation est préjudiciable pour l’ensemble des parties concernées et pour la confiance de la population envers la justice du pays. De plus, il est important de souligner l’importance de la présomption d’innocence, qui doit être respectée dans toutes les procédures judiciaires.

Cette affaire est liée à d’autres accusations portées devant la Haute cour militaire, en particulier contre le député national Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu, soupçonnés d’être en relation avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Les accusations contre Van Kasongo sont-elles liées à ces événements ?

Les événements récents en République démocratique du Congo montrent la nécessité d’une refonte de la justice et de la transparence dans l’administration publique. Il est crucial que les fonctionnaires soient responsables de leurs actes et que les citoyens aient accès à une justice transparente et équitable. Seule une telle réforme pourra garantir un avenir paisible pour le pays et permettre de rallier la population à la cause commune.