La ville de Mbuji Mayi, située dans la province du Kasai Oriental, rencontre à nouveau des problèmes d’approvisionnement en eau potable, comme chaque année en période de saison sèche. Bien que trois fournisseurs d’eau potable soient présents dans la ville, la situation s’aggrave chaque jour. Les habitants, en majorité des femmes et des jeunes filles, se lèvent tôt pour chercher de l’eau, une denrée devenue rare et chère.
La Regideso, qui devrait alimenter la ville en eau potable, est confrontée à des problèmes de machines vétustes qui doivent être remplacées. La Fondation MIBA (FOMI), un autre fournisseur d’eau potable, est également en grande difficulté car elle doit s’autofinancer sans l’appui financier de la MIBA, comme c’était le cas dans le passé. Les réseaux de distribution de ces fournisseurs d’eau sont limités, ce qui crée une situation difficile pour les habitants de Mbuji Mayi.
Dans ces conditions, les revendeurs d’eau à vélo, communément appelés « lemayi », tirent profit de la rareté de cette denrée en vendant un bidon de 20 litres entre 600 et 1000 FC, tandis qu’il se paye entre 100 et 150 FC lorsque l’eau coule en temps normal dans des bornes des Associations des usagers des réseaux d’eau potable (Asurep).
Cette situation met en lumière le manque d’investissements dans les infrastructures d’approvisionnement en eau. Les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes pour résoudre ce problème, qui affecte la vie quotidienne de millions de personnes.
En somme, la situation d’approvisionnement en eau à Mbuji Mayi est inquiétante pour les habitants de cette ville. Les solutions durables doivent être recherchées et mises en place pour éviter que cette situation ne se reproduise chaque année.