La croissance économique est un sujet crucial pour tout pays souhaitant améliorer le niveau de vie de sa population et réduire le taux de chômage. Selon la Banque mondiale, la RDC fait figure de championne d’Afrique subsaharienne en la matière, avec un taux de croissance de 7,7%. Toutefois, certains se demandent si cette croissance a un réel impact sur la qualité de vie des citoyens congolais.
Le PIB est un agrégat économique important permettant de mesurer la croissance d’un pays. Pour qu’elle soit significative, elle doit être mesurée à devise constante, c’est-à-dire en éliminant la hausse des prix. La croissance du PIB par habitant est également un critère important, car il mesure le degré d’enrichissement réel de la population.
En général, une forte croissance économique permet de développer un pays et de réduire le taux de chômage. La loi d’Okun, formulée par l’économiste Arthur Okun en 1962, souligne que, en dessous d’un certain seuil de croissance du PIB, le taux de chômage augmente; au-dessus de ce seuil, il diminue. Pour maintenir une croissance économique durable, il est important que les entreprises augmentent leur chiffre d’affaires afin de mieux redistribuer les revenus aux travailleurs.
En RDC, la situation est complexe. Bien que le taux de croissance économique y soit élevé, celui-ci impacte peu la vie des citoyens, selon la Banque mondiale. En effet, le modèle de croissance demeure peu diversifié et les investissements étrangers sont limités. Le taux de chômage est difficile à mesurer, rendant l’évaluation de l’impact de la croissance économique sur la qualité de vie de la population compliquée.
La RDC doit chercher à améliorer son climat des affaires afin de mobiliser des investissements étrangers. Par ailleurs, il est crucial de diversifier le modèle de croissance et de soutenir les secteurs non extractifs, afin que la croissance économique profite au plus grand nombre et améliore davantage la qualité de vie de la population.