Récemment, l’ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata, a alerté sur l’agression de son frère, Matata Tambwe, à Lubumbashi. Sur son compte Twitter, le président du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) a indiqué que des hommes armés ont tabassé son petit frère chez lui, précisant que les agresseurs ont confondu Matata Tambwe avec son frère Augustin Matata et qu’ils avaient pour but de le tuer.
Dans une déclaration solidaire, Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour la République, a appelé les autorités compétentes à poursuivre les responsables de cet acte odieux : « Si l’on veut épargner à la RDC de verser dans une spirale de violence, les auteurs de l’attaque du frère de Matata doivent être poursuivis », a-t-il souligné.
Pour sa part, Martin Fayulu, président de l’ECIDÉ, a accusé le pouvoir actuel de jouer au pyromane en instaurant un « climat de terreur » à l’approche des élections. Il affirme que malgré ces brimades et attaques, la détermination et la volonté de l’opposition de faire partir Félix Tshisekedi au plus tard le 24 janvier 2024, ne peuvent être entamées.
Ce genre d’attaques récurrentes contre des personnalités politiques ou leurs familles inquiète de plus en plus de Congolais. Il est important que les autorités compétentes prennent des mesures pour assurer la sécurité de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance familiale ou politique.