« Le Département d’État américain expose la liste de fonctionnaires congolais impliqués dans le trafic d’espèces sauvages et interdits d’entrée aux États-Unis pour corruption »

Le Département d’État américain vient de rendre publique une liste de personnes interdites d’entrée aux États-Unis pour leur implication dans des actes de corruption. Parmi elles, trois fonctionnaires congolais ont été désignés : Cosma Wilungula, Léonard Muamba et Augustin Ngumbi. Leur femme respective, Rose Ngokali et Esther Mwanga Wilungula, ont également été déclarées inéligibles à l’entrée aux États-Unis.

Selon le communiqué du Département d’État, ces individus sont accusés d’avoir abusé de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic d’espèces sauvages protégées de la République démocratique du Congo vers la Chine, en échange de pots-de-vin. Leur action criminelle transnationale corrompue a non seulement sapé l’état de droit et la transparence du gouvernement congolais, mais a également entravé les efforts de conservation des espèces sauvages.

Cette action du Département d’État vise à montrer que les États-Unis soutiennent ceux en RDC qui luttent contre le trafic d’espèces sauvages et exigent que les fonctionnaires corrompus et les criminels transnationaux rendent des comptes. Elle réaffirme également l’engagement des États-Unis dans la lutte contre la corruption, qui nuit à l’intérêt général et freine la prospérité économique des nations.

Ces désignations ont été faites en vertu de la loi de 2023 portant ouverture de crédits en faveur des programmes d’activités à l’étranger et des programmes connexes. Elles illustrent la volonté des États-Unis de prendre des mesures fermes contre la corruption et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans les gouvernements.

Cette décision du Département d’État rappelle l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages. Elle souligne également la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de répression de ces crimes, tant au niveau national qu’international.

En concluant, il est essentiel de souligner que cette initiative des États-Unis représente une étape importante dans la lutte contre la corruption en RDC et dans la protection des espèces sauvages menacées. Il est nécessaire que d’autres pays emboîtent le pas et prennent des mesures similaires pour mettre fin à ces pratiques illicites et préserver la biodiversité mondiale.