Le maintien ou la levée de l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu continue de susciter des débats et des controverses. Après la tenue d’une table ronde sur l’évaluation de cette mesure en place depuis plus de deux ans, il semble que la tendance générale penche en faveur de sa levée. Cependant, la décision finale revient au chef de l’État, et rien n’est encore acquis.
Un politologue renommé, Jonas Kasimba, apporte un éclairage pragmatique sur la question. Selon lui, la seule issue viable est le retour au parallélisme de forme et de compétence, c’est-à-dire la restauration des institutions provinciales dans le respect des dispositions constitutionnelles et légales. Il souligne que deux options sont possibles : le maintien de l’état de siège ou sa levée, excluant ainsi toute requalification.
Dans un tweet, Kasimba met en évidence les agendas et les intérêts divergents qui entourent cette problématique complexe. Il estime que le chef de l’État devra prendre une décision en fonction de ces différentes influences, en utilisant son pouvoir discrétionnaire.
La question de la levée ou du maintien de l’état de siège, voire de sa requalification, sera tranchée par le chef de l’État dans les prochains jours. Les recommandations issues de la table ronde ont été transmises au président de la République, qui aura la responsabilité de décider en se basant sur ce rapport.
Il est important de rappeler que l’état de siège a été décrété par le président Félix Tshisekedi il y a plus de deux ans, en réponse à l’insécurité persistante dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les délégués ayant participé à la table ronde ont formulé trois hypothèses : le maintien de l’état de siège, sa levée ou une déqualification de cette mesure.
Dans les jours à venir, la décision du chef de l’État mettra fin aux débats et donnera une direction à suivre pour l’avenir de ces deux provinces. En attendant, la question de la levée de l’état de siège reste au centre des préoccupations et fait l’objet d’un intérêt soutenu de la part de la population et des acteurs politiques et sociaux.
Il s’agit là d’une décision cruciale qui aura un impact significatif sur la situation sécuritaire et le fonctionnement des institutions locales. Dans l’attente de cette décision, les citoyens et les observateurs restent attentifs et espèrent que la voie choisie permettra de garantir la sécurité des populations tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels.