Actualité en RDC : les rebelles M23 reprennent leurs positions militaires dans le territoire de Rutshuru
Depuis fin 2022, les rebelles du M23 ont repris les armes dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ils ont occupé plusieurs villages et sont maintenant aux portes de la ville de Goma. Malgré un cessez-le-feu signé, les rebelles continuent de gagner du terrain, prenant même des positions militaires historiques cédées à la force régionale de l’EAC.
Selon les autorités congolaises, le M23 se renforce avec de nouveaux éléments venus du Rwanda, pays limitrophe de la RDC. Le gouvernement estime cependant que les forces de défense et de sécurité congolaises sont en alerte maximale pour contrer cette rébellion.
Le Nord-Kivu et Ituri sont en état de siège, et les opérations militaires continuent dans ces zones pour rétablir l’autorité de l’État et la paix.
Outre le danger que représente le M23, les citoyens des territoires de Kenge et Popokabaka à l’ouest vivent dans la terreur des assaillants Mobondo, qui s’infiltrent régulièrement dans ces localités pour torturer, terroriser et voler.
Dans la même période, la CENI, commission électorale nationale indépendante, annonce le début des opérations d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth. Le projet de loi sur la répartition des sièges continue de diviser le Sénat, tandis que des groupes de femmes demandent l’inclusion de leur genre dans les élections.
En matière de culture, la République Démocratique du Congo se réjouit de la victoire de deux étudiants congolais à la finale nationale du concours international OHADA. Barrick Gold Corporation investit 25 millions de dollars pour protéger les rhinocéros blancs du parc national de la Garamba, tandis qu’Hortense Kavuo Maliro, une femme politique congolaise, se présente à la présidence pour une gestion inclusive de la RDC.
Le vice-Premier ministre, Jean-Pierre Bemba Ngombo, a effectué une mission d’observation à Goma pour évaluer la guerre en cours dans le Nord-Kivu.
Enfin, la CODECO, groupe armé qui avait signé la paix en 2020 avec le président Tshisekedi, a commis un massacre de 41 déplacés dans la province de l’Ituri.