Me voici donc prêt à vous proposer un nouvel article qui traite d’un sujet très actuel en République Démocratique du Congo. Il s’agit du récent massacre de civils dans un site de déplacés dans la chefferie des Bahema Badjere, dans le territoire de Djugu en Ituri. L’attaque a été perpétrée par les milices de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO), malgré l’accord de paix qu’ils avaient signé avec le gouvernement.
Selon des sources sur place, ces milices ont attaqué le site dans la nuit de dimanche à lundi en faisant plusieurs victimes parmi les civils et en incendiant de nombreuses maisons. Le bilan provisoire est très lourd : une quarantaine de déplacés tués, dont 23 enfants, et plus de 800 abris incendiés. Ce nouveau massacre perpétré par la CODECO illustre la fragilité de l’accord de paix signé par les groupes armés locaux à Aru en février 2023.
La situation en Ituri est très préoccupante, avec de nombreuses exactions commises contre les civils. Face à cette situation, la MONUSCO a appelé à agir rapidement pour garantir la sécurité des populations civiles. Mais malgré la présence de la mission de paix de l’ONU dans la région, les milices continuent à semer la terreur et à faire régner l’insécurité.
Dans ce contexte, il est urgent que les autorités congolaises prennent des mesures pour mettre fin à cette violence et pour protéger les populations civiles. Les récentes réformes électorales en cours, qui ont suscité des débats houleux parmi les sénateurs, ne doivent pas occulter cette urgence. La République Démocratique du Congo doit d’abord garantir la sécurité de ses citoyens pour pouvoir construire un avenir stable et prospère pour l’ensemble de la population.