Dans son discours du vendredi 9 juin lors de la cent-unième réunion du conseil des ministres, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a fait savoir que le gouvernement doit œuvrer à l’amélioration du climat des affaires dans le pays, condition essentielle pour attirer et conserver les investissements nécessaires au développement socio-économique du pays. Ces déclarations font suite à la présentation des résultats de la première enquête du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA), qui a eu lieu le 6 juin dernier.
Le rapport de cette enquête servira d’outil de travail pour permettre aux pouvoirs publics de mieux cerner les réalités du paysage économique, telles qu’elles sont perçues par les opérateurs économiques qui sont en contact direct avec l’administration publique. Le gouvernement congolais devrait ainsi renforcer le score global du pays afin d’améliorer le climat des affaires, malgré des résultats déjà positifs.
Pour faciliter cette amélioration, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de superviser la mise en œuvre rapide du Plan d’urgence du climat des affaires, qui devra couvrir tous les services publics à impact direct ou indirect sur ce dernier. La dimension politique, technique et humaine de ce plan permettra la réalisation rapide des réformes nécessaires.
Ainsi, le Président Tshisekedi, a insisté sur l’importance de la mise en place d’un système de prise en charge et de suivi des différentes recommandations issues des échanges entre parties prenantes lors de ce dialogue public-privé. Il faudra donc que toutes les parties impliquées s’adonnent à un exercice de franc dialogue pour que les objectifs fixés soient atteints.
En somme, l’amélioration du climat des affaires en RDC est un enjeu de taille pour le pays qui doit absolument attirer les investissements nécessaires à son développement socio-économique. Les moyens mis en place par le gouvernement et les différentes parties prenantes pourront ainsi aider à relever ce défi.