« Crise entre le gouverneur et l’adjoint de Kinshasa : les problèmes de gestion qui fragilisent la ville »

Titre : La crise entre le gouverneur et l’adjoint de Kinshasa : un bras de fer qui fragilise la ville

Introduction :

La situation à Kinshasa ne cesse de se détériorer avec la crise qui oppose le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, à son adjoint, Gérard Mulumba, également connu sous le nom de Gecoco. Les tensions entre ces deux responsables politiques prennent de l’ampleur chaque jour, jetant une ombre sur la gouvernance de la ville. Dans cet article, nous passerons en revue les principales accusations portées par Gérard Mulumba à l’encontre du gouverneur et examinerons les conséquences de cette crise sur le fonctionnement de Kinshasa.

Points de conflit :

Dans une note récemment publiée, l’entourage de Gérard Mulumba expose dix points de conflit entre le gouverneur et son adjoint. Parmi ces points, l’un des plus préoccupants concerne le non-paiement des ministres et des membres de leurs cabinets depuis 26 mois. De plus, selon Mulumba, les 435 policiers affectés à l’hôtel de ville ne reçoivent pas leur salaire. Ces situations génèrent un climat d’incertitude et fragilisent les services publics de la ville.

Un autre point soulevé est l’absence de couverture santé pour les agents administratifs de l’hôtel de ville. Mulumba affirme qu’il n’existe aucune convention médicale pour prendre en charge leurs frais de santé. Cette situation laisse les employés sans protection adéquate et entraîne un manque de motivation au sein de l’administration.

De plus, l’entourage de Mulumba met en lumière le manque de fonctionnement des services de la ville, en particulier le faible nombre de conseils de ministres organisés depuis l’arrivée du gouverneur Ngobila. Cette absence de prise de décision nuit au bon fonctionnement de Kinshasa et nuit à la satisfaction des besoins de sa population.

Accusations de mauvaise gestion :

En plus des points de conflit évoqués, Gérard Mulumba accuse Gentiny Ngobila de nommer de façon aléatoire, sans respecter les protocoles et les usages collaboratifs avec son adjoint. Mulumba souligne également le manque d’assiduité du gouverneur, qui arrive au bureau selon ses envies et donne des instructions principalement par téléphone. Cette façon de fonctionner nuit à la coordination des activités et à l’efficacité de l’administration de la ville.

L’impact sur le fonctionnement de Kinshasa :

Cette crise politique et institutionnelle a un impact significatif sur le fonctionnement de la ville de Kinshasa. Les problèmes de paiement des salaires et d’absence de couverture santé affectent la motivation et les performances des agents administratifs. En outre, le manque de décision et de coordination entre le gouverneur et son adjoint entrave le développement et la gestion efficace de la ville.

Conclusion :

La crise qui oppose le gouverneur et l’adjoint de Kinshasa fragilise la gouvernance de la ville et compromet son bon fonctionnement. Les accusations de mauvaise gestion, les problèmes de paiement des salaires et d’absence de couverture santé mettent en évidence des lacunes dans l’administration de la ville. Il est urgent de trouver une résolution à cette crise pour préserver l’intérêt des habitants de Kinshasa et garantir le développement harmonieux de la capitale congolaise.