La fédération de Ensemble pour la République ville de Kikwit a dénoncé un agenda caché visant à exclure Moïse Katumbi, son leader, de la course présidentielle de 2023. Cette déclaration intervient après les perquisitions des résidences de Moïse Katumbi et de son conseiller spécial Salomon Idi Kalonda, où des armes ont été découvertes.
Dans une interview accordée à Actualité.CD, le président fédéral Jean Kitoko souligne le recul de l’État de droit en RDC. Ensemble ville de Kikwit exige la libération sans condition de Salomon Idi Kalonda et appelle à la vigilance de la population face aux dérives dictatoriales du pouvoir en place.
Jean Kitoko déclare : « Tout ce qui se passe aujourd’hui est un agenda caché et l’objet, c’est d’écarter le président Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de 2023. Hier c’était les affaires mercenaires des maisons et aujourd’hui c’est le problème de loi Tshiani et maintenant le port d’arme. Qu’à cela ne tienne, nous demandons à tout congolais d’être vigilant ».
La crise politique en RDC est donc loin d’être terminée. Les opposants de Moïse Katumbi continuent d’utiliser des moyens peu orthodoxes pour éliminer leur adversaire de la course présidentielle. Ce dernier, quant à lui, continue ses opérations de séduction auprès de la population de l’ouest du pays. Il est à noter que la sécurité du pays est de plus en plus menacée, conséquence de cette instabilité politique persistante.