Les propos de Jean Mbuyu Luyongola ont relancé le débat sur la vérité des urnes de l’élection présidentielle de 2018 en République démocratique du Congo. Ancien collaborateur de Joseph Kabila Kabange, il a notamment affirmé avoir été envoyé auprès de Martin Fayulu Madidi pour discuter de la passation des pouvoirs avec Kabila. Mais Fayulu aurait refusé, menaçant d’envoyer les dirigeants au pouvoir en prison s’il accédait à la présidence. Ces déclarations modifient ainsi le récit de la passation des pouvoirs à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, successeur officiel de Kabila en 2019, faisant réagir les fayulistes qui estiment avoir été privé d’une victoire méritée.
Ces révélations rappellent l’accord politique conclu en 2018 pour éviter un bain de sang en RDC, et relancent les débats sur la légitimité de l’accession de Tshisekedi au pouvoir. Malgré ces remous, l’actualité en RDC reste active sur d’autres sujets, notamment sur la recherche d’une solution pour la paix durable dans la région des Grands lacs, ou encore la mutualisation pour la création d’un fichier général de la population. L’insécurité à Beni est également pointée du doigt, tandis que des efforts sont réalisés pour lutter contre la corruption et le détournement des fonds publics.
Dans un contexte politique instable, de nombreux acteurs de la vie publique congolaise cherchent à proposer une vision alternative pour un avenir meilleur, comme la plateforme politique « Alternative pour un Congo nouveau ». En somme, malgré les histoires politiques douteuses, la RDC semble chercher à renforcer la transparence dans ce domaine pour bâtir un avenir plus serein.