« Retrait de la MONUSCO en RDC à l’horizon 2024 : les défis à relever pour garantir une transition responsable »

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé du retrait de la MONUSCO (Mission de stabilisation des Nations unies en République démocratique du Congo) à l’horizon 2024. Cependant, alors que cette échéance approche, l’ONU travaille pour que « cette transition se fasse le plus vite possible ». Une déclaration faite par le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, lors de sa visite en RDC.

M. Lacroix a souligné que le processus de retrait doit se faire « de manière responsable », et que les différentes autorités de la RDC sont en phase avec ces priorités. Pour rappel, la MONUSCO a déjà fermé ses bureaux dans certaines régions, notamment dans les régions de Kasaï et du Tanganyika, et se concentre désormais sur l’Est du pays où les conflits sont les plus nombreux.

Cependant, ce retrait de la MONUSCO dépend de plusieurs conditions, notamment la diminution du risque sécuritaire, la diminution massive de l’impact des activités des groupes armés, la montée en puissance de l’État, et surtout d’un processus électoral pacifique. Le gouvernement congolais travaille déjà sur ce dossier, notamment en organisant une réunion avec la MONUSCO pour « réévaluer le plan de son retrait ».

Malgré cela, des inquiétudes subsistent chez certains médias et observateurs, notamment en ce qui concerne les différentes atrocités commises par les groupes armés en RDC, et le risque d’une nouvelle guerre civile. Cependant, avec la coopération des différentes autorités congolaises, l’ONU reste confiante quant à la réalisation de ce processus de retrait, et ainsi permettre la stabilité et le développement du pays.